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Ils ne comptent pas ainsi rester les bras croisés. Début de semaine, les libraires en relation contractuelle avec le MEN ont tenu un point de presse à Nador. Ils ont déclaré leur intention de passer à l’acte. Une manière d’exprimer publiquement leur mécontentement. Ils n’en peuvent plus, plusieurs d’entre eux sont mêmes menacés de prison. Et pour cause, les chèques qu’ils ont remis aux éditeurs sont sans provision. Pourtant, la circulaire ministérielle N° 95 de juin 2009 régit les modalités de cette opération et organise les rôles de chaque partenaire.
Le point de presse a été l’occasion pour les libraires de se plaindre des conditions financières, suite au non-règlement des deux dernières tranches pour le compte des années 2014 et 2015, qui devraient normalement être déjà versées fin décembre dernier. Pour marquer leur détermination, les libraires ont annoncé la tenue d’une rencontre nationale le 28 janvier 2016 à Mohammedia.
«C’est inadmissible. Nous nous trouvons dans une situation lamentable à cause des retards accusés par le MEN, en matière de fournitures que nous avons bien livrées aux établissements scolaires, conformément aux contrats nous liant au MEN. Nous avons à ce jour des chèques sans provision, et nous sommes par conséquent menacés de prison», affirme un libraire de Nador.
Et d’ajouter: «Si le gouvernement n’assume pas ses responsabilités en ce qui concerne ce problème, nous allons passer à d’autres démarches pour crier notre colère à Rabat et faire entendre notre voix».
Un autre libraire d’Errachidia affirme ne rien comprendre à cette situation. «Nous n’aurions pas dû arriver à cet état de fait, si les responsables avaient tenu leurs promesses. En effet, le MEN, par l’intermédiaire de l’Association nationale de soutien à la scolarisation, devait normalement s’acquitter de la première tranche, avant la rentrée scolaire, et de la seconde avant la date limite du 31 décembre dernier.








