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Maroc ».
En effet, ce budget est passé de 33.637 euros en 2012 à 108.733,85 euros en 2014 dont 19.485,5 euros destinés spécialement au contrôle des frontières.
Ces informations ont été fournies en réponse à une question parlementaire écrite posée par le député d’une petite formation politique basque dénommée Amaiur, Jon Iñarritu.
D’après l’agence Europa Press, ce budget est réservé à des activités de coopération policières qui ont trait au contrôle de l’immigration irrégulière.
D’après le gouvernement espagnol, le budget alloué à ce genre d’activités qui ne dépassait pas les 7.737,57 euros en 2012, s’est élevé à 11.226,20 euros en 2013 et à 19.485,50 durant l’année écoulée.
Le secrétariat d’Etat espagnol à la sécurité alloue également des budgets aux enquêtes sur le trafic de personnes, la falsification des documents et l’opération annuelle de transit des MRE via le Détroit.
Ce budget sert également à financer les manœuvres des patrouilles mixtes de la Garde civile et de la Gendarmerie Royale aussi bien dans les eaux territoriales du Maroc que de l’Espagne.
A noter que les relations entre Rabat et Madrid se sont renforcées ces dernières années et leur coopération, notamment policière et sécuritaire, a atteint son apogée durant la même période comme en atteste le nombre de cellules terroristes démantelées l’année dernière dans des opérations conjointes et ainsi qu’en témoignent les chiffres concernant l’effort fourni par les autorités marocaines dans la lutte contre l’immigration irrégulière. En effet, durant l’année 2014, le Maroc a fait avorter quelque 80 assauts de migrants sur les deux présides occupés, Sebta et Mellilia, et près de 20.000 entrées illégales.