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			 Après avoir longtemps hésité, l’Espagne s’apprête à demander officiellement l’aide de ses partenaires européens, et se mettre ainsi sous le contrôle des instances financières européennes, ce qu’elle refusait de faire jusqu’à présent.
On sait que la Zone euro avait débloqué une ligne de crédit de 100 milliards d’euros pour renflouer les banques ibériques en difficulté. Or, cette aide était soumise à des conditions strictes. Ce qui faisait hésiter Madrid. Mais devant l’intensification de la crise, le gouvernement espagnol s’est vu finalement obligé de céder et se résoudre à accepter le diktat de Bruxelles.
Malgré les mesures d’austérité prises pour redresser éventuellement la situation, la crise financière espagnole n’a fait qu’empirer.
C’est pourquoi l’Espagne n’exclut pas de faire, à nouveau, appel à l’aide de ses partenaires pour atténuer la crise conformément aux mesures annoncées par la Banque centrale européenne (BCE) lors de son dernier Conseil.
Aussi, l’exécutif espagnol s’apprête-t-il à approuver prochainement les lignes générales de la structure de défaisance ou «bad bank» et le renforcement de la régulation et de la supervision bancaire imposé par Bruxelles en échange du plan d’aide aux banques espagnoles.
L’Espagne n’a donc d’autre choix pour transcender la crise que d’accepter contrainte et forcée les conditions qui lui sont imposées par ses partenaires européens, quitte à mettre en berne sa fierté.

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