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Ce responsable espagnol a enfoncé davantage le clou en publiant les photos de sa réunion avec les séparatistes sur son compte Twitter et il s'est également félicité de cette rencontre allant même jusqu’à exprimer son soutien au mouvement séparatiste.
Qu’un ministre espagnol reçoive une délégation des séparatistes dans son bureau ne constitue pas seulement une provocation de nature à envenimer les bonnes relations entre Rabat et Madrid, mais il gêne grandement l’autre parti de la coalition gouvernementale, à savoir le PSOE.
La ministre socialiste des Affaires étrangères, de l'UE et de la Coopération, Arancha González Laya, a dû expliquer dimanche à son homologue marocain, Nasser Bourita, que la position de l'Espagne concernant le Sahara n'a pas changé.
Selon l’agence espagnole Europa Press, la ministre espagnole a publié un message sur Twitter affirmant qu’elle a précisé à Nasser Bourita que «les articles publiés ne reflètent pas la position du gouvernement ».
«La position de l'Espagne sur le Sahara n'a pas changé. Il s’agit d’une politique de l'Etat: l'Espagne ne reconnaît pas la RASD et nous soutenons les efforts du secrétaire général de l'ONU pour parvenir à une solution pacifique dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-elle précisé.
Résultat des courses, Nacho Álvarez a supprimé son tweet dimanche soir et le chef de Podemos et vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, a tenté d'éteindre la polémique en assurant lundi à la télévision publique que la position espagnole sur le Sahara était «déterminée par le ministère des Affaires étrangères».
Pour sa part, le journal « El Espanol » a souligné que les éventuelles négociations entre Rabat et Madrid sur la question de la délimitation des frontières maritimes entre les îles Canaries et le Sahara marocain pourraient déboucher sur un conflit entre les partis composant la coalition gouvernementale ; à savoir le PSOE et Podemos. Lesquels ont tenu la semaine dernière une réunion dédiée à accorder leurs violons.
Dans un article intitulé « Sanchez et le Maroc négocieront l'exploitation des fonds marins du Sahara sans tenir compte de Podemos », le quotidien a rappelé que Madrid avait déjà demandé en 2014 à l'ONU une extension de la zone maritime du plateau continental des îles Canaries allant jusqu'à 350 milles et que le Maroc s’est opposé à cette démarche, ajoutant que dans le document présenté par Madrid il ne mentionnait pas le Sahara et il y est précisé que des accords seront conclus avec «le pays qui peut revendiquer des droits sur cette plateforme à l'avenir».
« L’Espagne peut donc maintenant négocier avec le Maroc », a mis en avant « El Espanol » dans son article mis en ligne dimanche 23 février. Et de préciser : «Ces négociations pourraient conduire à un nouveau conflit au sein de l'Exécutif de la coalition dirigée par Pedro Sánchez. Car, même si l'accord gouvernemental entre le PSOE et Podemos ne fait pas allusion au Sahara, la position du parti dirigé par le vice-président Pablo Iglesias est bien connue ».
Selon ce journal, ce parti d’extrême gauche « plaide pour un changement de la politique étrangère espagnole vis-à-vis du Sahara qui inclut, directement, la reconnaissance de la RASD ».
L’Espagne salue le soutien du Maroc suite à la perturbation du transport aérien aux Canaries
"Compte tenu de la situation dans l'espace aérien des îles Canaries liée notamment au manque de visibilité, je tiens à saluer les efforts de solidarité déployés par les pays voisins, en particulier le Maroc, le Portugal, la Mauritanie et le Cap-Vert, ainsi que l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol), pour minimiser l'impact" de cette situation, a écrit le ministre sur son compte Twitter.
Les professionnels du transport aérien "ne se souviennent pas avoir jamais vu un temps aussi mauvais pour le transport aérien aux îles Canaries", a poursuivi le ministre.
Les huit aéroports situés sur l'archipel des Canaries ont fermé dimanche alors que des vents violents chargés de sable réduisaient nettement la visibilité.
"La visibilité est très faible. Les avions qui devaient atterrir sur les îles ont été détournés vers l'Espagne continentale", a souligné une porte-parole de l'opérateur aéroportuaire Aena, citée par les médias.
Quelque 144 vols ont été touchés par la perturbation du transport aérien dans les îles Canaries, selon des sources du gestionnaire des aéroports espagnols (Aena), relevant que certains vols ont été détournés vers le Cap-Vert, le Maroc, la Mauritanie et le Portugal.
Le trafic aérien était revenu à la normale sur l'archipel quelques heures plus tôt dimanche, au lendemain de perturbations similaires qui avaient engendré l'annulation ou la déviation d'environ 280 vols, a fait savoir la même source.