-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
-
Tollé international après l'adoption de la loi britannique visant à expulser des migrants au Rwanda
-
Une offensive sur Rafah inquiète les travailleurs humanitaires
-
Arrestation de trois Allemands suspectés d'espionnage pour la Chine
-
Hausse record des dépenses militaires à cause des conflits
Le dernier round des négociations malgaches va-t-il ainsi se jouer à Addis Abeba ? Depuis l’éclatement de la crise en janvier dernier, et l’arrivée au pouvoir, le 17 mars 2009, d’Andry Rajoelina, il y a eu Maputo 1 puis Maputo 2.
Maputo 1, c’était le 9 août dernier. Les quatre mouvances malgaches se mettaient alors d’accord et signaient un texte qui dessinait les grandes lignes de la transition politique censée mener le pays à une élection présidentielle au plus tard fin 2010.
Fin août, Maputo 2 se soldait par un échec : la mise en application de ces accords butait sur l’attribution des principaux postes de la transition.
Le 6 octobre, un nouvel accord était conclu et un partage du pouvoir se dessinait. Mais aujourd’hui, le gouvernement de la transition n’est toujours pas en place. Andry Rajoelina a finalement décidé de se séparer du Premier ministre qui était à ses côtés depuis le début : Monja Roindefo. Il doit maintenant gérer les dissensions au sein de son propre camp.
Marc Ravalomanana vient à Addis Abeba mais il conteste à présent l’accord du 6 octobre. A Addis Abeba il faudra aussi compter avec les anciens présidents, Albert Zafy et Didier Ratsiraka et c’est à la communauté internationale qu’il appartiendra cette fois encore de rapprocher des points de vue difficilement conciliables.