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"Les critères requis par le droit international pour reconnaître le Sahara occidental ne sont pas remplis", avait précisé Mme Wallström dans un communiqué publié, à l'issue d'un rapport de consultation interne.
"Une reconnaissance ne favoriserait pas ce processus (de négociations)", a ajouté la chef de la diplomatie du Royaume scandinave, relevant par ailleurs que "la situation au Sahara diffère par ailleurs de celle des Etats que la Suède a reconnus par le passé".
L'actuel gouvernement suédois, dirigé par les sociaux-démocrates et les Verts, "se rallie plutôt à l'évaluation faite par les gouvernements précédents sur cette question", a insisté Mme Wallström.
Selon une source bien informée dans les camps de Tindouf, la consternation qui a suivi cette annonce a fait place à l’abattement.
Réunis en urgence, Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants ne savent pas comment déchiffrer le revirement suédois, ni lui trouver de parade. Pourtant, le gouvernement de Stockholm avait montré de bonnes dispositions à leur égard et à l’endroit de leur mentor algérien et semblait se diriger vers l’irréparable.
Quelques semaines plus tôt, l’Exécutif suédois formé d’une coalition associant les sociaux-démocrates et les verts avait, en effet, évoqué la possibilité d’une reconnaissance de la pseudo-Rasd par Stockholm. Il n’en a rien été. Et c’est visiblement les critères géopolitiques et juridiques justifiant la reconnaissance d’un Etat qu’a invoqués Mme Wallström pour expliquer la décision de son pays qui ont retourné le couteau dans la plaie du Polisario et mis à plat l’un des points cardinaux de la propagande qu’il n’a cessé de distiller au point de faire accroire qu’une fiction comme celle de la pseudo-Rasd pouvait tenir lieu d’Etat souverain.








