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Les questions pertinentes du Groupe socialiste à la Chambre des représentants

Insuffisances en infrastructures médicales et hospitalières et situation sociale déplorable des professionnels du secteur de la santé


Rachid Meftah
Dimanche 12 Juin 2022

Lors d’une séance tenue récemment au sein de l’enceinte de l’institution parlementaire et dans le cadre des missions constitutionnelles assignées à une opposition effective et efficiente, les questionnements et interpellations des députés membres du Groupe socialiste à la Chambre des représentants se sont essentiellement articulés autour du secteur de la santé, ses besoins en ressources humaines, en infrastructures médicales et hospitalières et en médicaments, abordant par ailleurs la situation du personnel et des professionnels de la santé.

Ainsi, la députée ittihadie, Hanane Fatrass, ayant formulé une question écrite à l’adresse du ministre de la Santé et de la protection sociale, a interpellé ce dernier au sujet de l’état actuel du secteur de la santé dans la région de Marrakech-Safi-Al Haouz.

La députée, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a déploré dans son intervention la situation précaire et détériorée des services sanitaires à travers les provinces de ladite région du fait de l’absence de sollicitude et de traitement sérieux des doléances et revendications des cadres et du personnel médicaux et paramédicaux, ce qui engendre la multiplication et la récurrence des mouvements de mécontentement et de protestation dans ces milieux.
Hanane Fatrass 
Etat précaire des services sanitaires dans la région de Marrakech-SafiAl Haouz
Elle a indiqué, à cet égard, qu’en tout état de cause, en dépit de la tenue d’une longue série de rencontres entre les syndicats représentant les professionnels de la santé et le délégué régional du ministère, les issues s’en sont révélées insuffisances, ce qui a poussé le personnel concerné à effectuer une grève d’une semaine entière, affectant par conséquent le droit aux prestations sanitaires et aux soins des malades parmi la population de la région.
Hamid Al Barrak
Nécessité de rendre justice aux infirmiers par la création d’instances professionnelles nationales particulières des cinq cadres inclus dans le corps des infirmiers et techniciens de la santé
A cet effet, Hanane Fatrass a interpellé le responsable gouvernemental à propos des mesures que compte prendre son département pour améliorer les conditions de l’exercice sanitaire dans la région de Marrakech-Safi-Al Haouz et de répondre, pour ce faire, aux revendications des cadres en question.

Là-dessus, dans ce même cadre, le député ittihadi Hamid Al Barrak a adressé au ministre de la Santé et de la Protection sociale, une question orale circonstancielle relative à la création des instances professionnelles nationales particulières des cinq cadres inclus dans le corps des infirmiers et techniciens de la santé.

Le député Al Barrak a souligné que les services fournis par les infirmiers sont destinés à favoriser l’accès des citoyens à des soins sanitaires convenables et d’excellence, et ce à travers le rôle central qu’ils accomplissent pour embrasser tous les aspects des prestations prenant en charge la santé et la sécurité des malades. A ce propos, il a mis l’accent sur la nécessité des malades. A ce propos, il a mis l’accent sur la nécessité de les associer à l’action du département gouvernemental en tant de professionnels et acteurs déterminants dans les processus de concrétisation des  orientations sensées être adoptées en vue d’améliorer davantage le service sanitaire.

Il a ajouté en outre que les efforts déployés par cette catégorie de professionnels sanitaires pendant la période de la pandémie de Corona, illustrent clairement leur dévouement et leur sens de la responsabilité qui leur incombe. Toutefois, a-t-il fustigé leurs revendications sont ignorées, particulièrement en matière de création desdites instances nationales.

De son côté, la députée Latifa Chrif, membre du Groupe socialiste a interpellé dans une question écrite le ministre de la Santé et de la Protection sociale faisant état de l’absence d’une division de la réanimation et d’un service de radiologie spécifique aux malades atteints de cancer à l’hôpital Hassan II d’Oujda.

La représentante ittihadie s’est indigné qu’à côté de l’ampleur des services fournis par l’hôpital Hassan II d’oncologie, étant l’unique centre spécialisé en la matière dans toute la région de l’oriental et face à la grande affluence des malades cancéreux de toutes les villes et localités de la région, il est inconcevable qu’une aussi importante structure médicale ne dispose pas de services autonomes de réanimation et d’anesthésie ou même de service de radiologie bien qu’elle soit équipée en scanner et en appareils échographiques et qu’elle compte parmi ses compétences professionnels de nombreux professeurs spécialistes en la matière.

C’est en raison de ce constat déplorable, que Latifa Chrif a interpellé le ministre en charge de ce département vital et crucial lui demandant de dérouler les dispositions préconisées par ses services pour remédier à cette grande carence technique.

D’autre part, la députée ittihadie Khadouj Slassi a formulé à l’adresse du ministre de l’Equipement et de l’Eau une question écrite ayant trait à la situation de « soif » et de pénurie d’eau à la commune Bouchabel de la province de Taounat dans la région de Fès-Meknès.
Latifa Chrif
Absence de structure de réanimation et de service de radiologie spécifique aux malades atteints de cancer à l’hôpital Hassan II d’Oujda
La membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a indiqué dans sa question que la population de cette commune souffre atrocement de la soif de la rareté de l’eau potable du fait des faibles précipitations durant cette année, les sources et puits ayant tari et la soif touchant aussi bien les hommes que le cheptel, poussant femmes et enfants en particulier à traverser quelque cinq kilomètres pour pouvoir peut-être rapporter de l’eau qui, par ailleurs, n’est pas potable.

Khadouj Slassi a relevé, à ce propos, que cette problématique engendre des répercussions néfastes sur le vécu quotidien de la population qui se trouve contrainte de migrer vers l’incertain, en l’occurrence, la ville de Fès qui ne jouit pas de possibilités socioéconomiques à même d’accueillir ces rescapés de la soif.

Rachid Meftah



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