-
Service militaire. Critères d'établissement des listes de conscrits du prochain contingent
-
Tétouan: Ouverture d'une Conférence sur les villes intelligentes méditerranéennes
-
Mise en lumière de l'importance de relever les défis de la santé au travail afin de répondre aux urgences sanitaires
-
La CMSS met en place de nouvelles démarches de normalisation de ses prestations
-
Rencontre sur les réalisations du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap
Les piqûres de scorpions et envenimations scorpioniques (PES), les médicaments, les gaz et les aliments sont restés les principaux facteurs d’intoxication au Maroc, relève le dernier rapport du Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM).
Selon le CAPM, 23.228 cas de piqûres et envenimations scorpioniques (PES) ont été déclarés dans 63 provinces, au cours de l’année 2014. Ce qui représente une incidence de 70 pour 100.000 habitants et place de fait les PES en tête des causes d’intoxication au Maroc.
Concernant ce type d’intoxication, le rapport indique que 32 cas de décès ont été déclarés au cours de cette période, dont 96,8% provenant des principales régions à risque. En l’occurrence Marrakech-Tensift-Al Haouz (15 cas), Souss-Massa- Draa (4), Tadla-Azilal (5), Doukkala-Abda (4) et Chaouia-Ouardigha (3).
Le rapport nous apprend aussi que 6.232 enfants de moins de 15 ans ont été victimes de piqûres et envenimations scorpioniques. Ce qui représente 26,83% des cas recensés durant cette même période, soit une incidence de 69 pour 100.000 enfants.
En dépit de ces chiffres choc, le Centre antipoison note cependant une baisse significative du nombre de décès causé par les piqûres de scorpions. En effet, celui-ci aurait reculé de moitié, soit 50,8%, passant de 65 cas en 2013 à 32 cas en 2014.
Selon le CAPM, cette baisse est principalement attribuable « à l’assimilation d’année en année de la problématique grâce à la stratégie nationale de lutte contre les PES et grâce aux efforts fournis par le personnel de santé, soutenus par les professionnels de santé des régions à risque ».
Avec 24,46% des déclarés, les intoxications médicamenteuses sont la deuxième cause d’empoissonnement au Maroc. Selon les chiffres avancés par le CAPM, quelque 3.194 cas ont été recensés au cours de l’année 2014.
Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et le Grand Casablanca arrivent en tête des régions les plus touchées par ce type d’intoxication, avec respectivement 26,3% et 15,02% des cas recensés. Ces deux régions sont suivies, un peu plus loin, par Marrakech-Tensift-Al Haouz (9,3%) et Meknès-Tafilalt (8,3%).
L’analyse des chiffres du centre antipoison révèle, par ailleurs, que 2.682 cas d’intoxication par les gaz ont été déclarés au cours de l’année écoulée, soit 20,1% des intoxications recensés. La majorité des cas (97,65%) ayant été empoisonnés par le monoxyde de carbone (CO).
S’agissant des intoxications alimentaires, le rapport avance le chiffre de 2.172 cas recensés au cours de la même période et incrimine principalement la viande et les produits carnés (24%), les produits laitiers (16,4%), le poisson et les produits de pêche (14,7%) puis les fruits et légumes (11,8%).
D’autres types d’intoxication ont été également relevés dans ce rapport. C’est notamment le cas des intoxications par les pesticides (1.348 cas), les produits d’entretien ménagers (987) et les plantes et produits de la pharmacopée traditionnelle (381).