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Les moments forts des Coupes du monde FIFA : 80 ans d’images marquantes

Jeudi 27 Mai 2010

Les moments forts des Coupes du monde FIFA : 80 ans d’images marquantes
Les images marquantes de la Coupe du monde, avant la 19e édition en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet):
1930: première 13 juillet. Le Français Lucien Laurent, d’une reprise de volée du droit, signe le premier but de l’histoire du tournoi (France-Mexique, 4-1). En finale, dans son monumental Stade du Centenaire de Montevideo, le capitaine de l’Uruguay Jose Nasazzi soulève la première Coupe du monde.
1950: stupéfaction. C’est une image sans son: celle du grand Maracana plongé dans l’hébétude de la défaite brésilienne face à l’Uruguay (2-1), lors du match faisant office de finale. Le Brésil est en deuil. Les officiels négligent le protocole et Jules Rimet, président-fondateur de la Fifa, doit descendre en personne sur le terrain pour remettre le trophée au capitaine uruguayen Varela.
1958: le Prince Pelé. Le monde du football découvre un prodige: Pelé. Le Brésilien, plus jeune champion du monde à 17 ans, marque six buts dont un décisif en quart de finale contre le Pays de Galles (1-0). L’autre image est celle d’un fusil, que reçoit le Français Just Fontaine pour avoir marqué 13 buts lors du tournoi, record en cours.
1966: but ou pas? Le ballon heurte la barre et rebondit au sol. Le ballon a-t-il franchi (entièrement) la ligne? Le but de Geoff Hurst, auteur d’un mythique triplé en finale, est en tout cas validé, et la RFA s’incline (4-2 a.p) devant l’Angleterre.
1970: le Roi Pelé. Le cliché montrant Pelé, poing droit levé et soulevé par le N.7 Jaïrzinho vu de dos, devient emblématique. Le meilleur joueur du monde multiplie les actions de légende (tentative de lob de 50 m, feinte de corps sur un gardien) et y invite le gardien anglais Gordon Banks qui fait l’arrêt du siècle face à lui. La finale est une apothéose (Brésil-Italie, 4-1). Le quart de finale RFA-Angleterre (3-2 a.p.) entre aussi dans l’histoire avec Franz Beckenbauer qui joue un bras en écharpe, une épaule luxée.
1974: Cruyff le romantique.  Johan Cruyff, à la tête de la grande génération Ajax, survole le tournoi et provoque même un penalty pour les Pays-Bas dès la première minute de la finale, transformé par Neeskens. Mais c’est la RFA du “Kaiser” Beckenbauer et du “Bombardier” Müller, auteur du but de la victoire (2-1), qui soulève le nouveau trophée (l’ancien est devenu propriété du Brésil, vainqueur trois fois).
1978: papelitos et bruits de bottes. Il pleut des “papelitos” (petits papiers) sur les terrains de ce Mondial remporté par l’Argentine, sous le joug de la junte militaire de Videla, grâce à son “Matador” Mario Kempes, double buteur en finale contre les Pays-Bas (3-1 a.p.) privés de Cruyff.
1982: le come-back de Rossi. Paolo Rossi arrive à la Coupe du monde après deux ans de suspension pour corruption. Lors de la deuxième phase, l’attaquant italien réussit un triplé contre le Brésil de Socrates et Zico! Et finit meilleur buteur (6 réalisations) après un dernier but en finale (3-2) contre la RFA. Celle-ci avait éliminé la France de la génération Platini au terme d’un match haletant à Séville (3-3 a.p., 5-4 t.a.b.) et marqué par l’agression du gardien allemand Schumacher sur le défenseur français Battiston, évacué sur une civière. Autre image d’antijeu qui reste, le non match entre la RFA et l’Autriche (1-0) qui élimine par ricochet l’Algérie.
1986: “la main de Dieu”.  Diego Maradona rend ce Mondial mythique en quatre minutes face à l’Angleterre en quart de finale (2-1): le capitaine de l’Argentine marque d’abord avec ce qu’il appellera “la main de Dieu”, puis met dans le vent cinq joueurs en partant de la ligne médiane pour son deuxième but. Il offre ensuite une passe décisive à Burruchaga en finale (3-2 contre la RFA). Pelé à un successeur.
1990: Cameroun. Les Camerounais créent la sensation dès le match d’ouverture en matant, à neuf contre onze, l’Argentine championne du monde (1-0, but de François Omam-Biyik). Le monde savoure la danse de Roger Milla à chacun de ses quatre buts, dont un contre la Colombie après avoir chipé le ballon au fantasque gardien René Higuita. Le parcours camerounais s’achève dans un quart houleux contre l’Angleterre (3-2 a.p., avec trois penalties). Autre image forte: les larmes de Maradona alors que la RFA vient de prendre sa revanche de 1986 grâce à un penalty litigieux transformé par Andreas Brehme en finale. Lothar Matthõus lève le trophée à quelques mois de la réunification allemande.
1994: la chute de Maradona.Beaucoup d’images marquantes. Maradona signe son retour par un but superbe contre la Grèce (4-0) et hurle sa rage devant les caméras... quelques jours avant d’être exclu pour dopage. L’Argentine sera éliminée dès les 8e par la Roumanie avec un lob splendide de Hagi (3-2). Autre but exceptionnel, le slalom +maradonien+ du Saoudien Saeed Owairan contre la Belgique (1-0). Au rayon insolite, le match Russie-Cameroun (6-1) avec le quintuplé de Salenko et le but de Milla (plus vieux buteur à 42 ans), ou lorsque le Mexicain Marcelino Bernal casse son but en s’enfonçant dans les filets.
1998: Zidane sur deux coups de tête. Zinedine Zidane inscrit deux buts de la tête sur corner et offre le premier titre mondial à la France (3-0 contre le Brésil). En demi-finale, Lilian Thuram avait marqué deux buts (les seuls en 142 sélections) et, assis un doigt sur la bouche, n’en revenait pas. Le Mexicain Cuauhtemoc Blanco popularise le “coup du crapaud”.
2002: Ronaldo superstar.  Beckham et sa coupe iroquoise déclenche l’hystérie en Asie mais c’est bien Ronaldo et sa “coupe pubis” l’homme du tournoi, auteur de 8 buts dont les deux du Brésil en finale contre l’Allemagne (2-0). De Zidane, il reste une photo de joueur à terre, symbole d’une France éliminée avec fracas dès le premier tour. L’arbitrage de la Corée du Sud sera décrié: les Italiens en 8e et les Espagnols en quart crient à l’injustice. La Turquie du chauve Hasan Sas finit à une belle 3e place.
2006: Zidane sur un coup de tête. Le fameux “coup de boule” de Zidane sur Marco Materazzi: rarement un geste aura tant fait parler. Après avoir signé son plus grand chef d’œuvre contre le Brésil en quart (1-0), Zizou ouvre le score en finale sur penalty d’une “Panenka” osée qui heurte la transversale et rebondit juste derrière la ligne. Sans son capitaine, la France s’incline aux tirs au but et l’Italie de Fabio Cannavaro est championne du monde. Le Mondial aura aussi été marqué par le but d’Esteban Cambiasso, inscrit par l’Argentine contre la Serbie-Monténégro au terme de 24 passes consécutives de ses coéquipiers, et le 8e de finale Portugal-Pays-Bas (1-0) avec un record de seize cartons jaunes et quatre rouges.

Libé

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