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Les interventions des députés ittihadis en parfaite cohérence avec la teneur du Discours Royal

Le Groupe socialiste à pied d’œuvre au lendemain de l’ouverture de la session d’octobre du Parlement


Rachid Meftah
Jeudi 20 Octobre 2022

Le Groupe socialiste à la Chambre  des représentants, toujours déterminé à pleinement assumer sa mission de contrôle, diversifie ses interventions  à l’Hémicycle allant du volet institutionnel jusqu’aux questions économiques et sociales ayant directement trait au quotidien et aux préoccupations des citoyens, en passant par les dossiers relatifs à la gestion des affaires publiques, particulièrement dans le contexte de la conjoncture nationale et internationale critique et alarmante.

De même que les députés ittihadis, en relevant toutes les observations se rapportant à l’exercice de l’exécutif mais aussi à l’action de l’institution parlementaire ne manquent jamais, étant une opposition responsable, constructive, et opérationnelle, d’interpeller toutes les parties concernées.

Ainsi, lors de la séance des questions orales de ce lundi 17 octobre, le député parlementaire Mohamed Mellal est intervenu dans le cadre réglementaire des points d’ordre, soulevant la présence très timide du gouvernement aux premières séances tenues après l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature.

Le député ittihadi a appelé le gouvernement sur assumer l’engagement d’une présence considérable aux séances parlementaires, surtout que le Parlement tient ses premières séances à la suite du Discours Royal prononcé à l’occasion de l’ouverture de la première session de cette deuxième année législative.

« Nous attirons l’attention du gouvernement sur la présence terne  de ses membres et sur la nécessité d’observer l’engagement de présence aux prochaînes séances car il est inconcevable que ne soient présents que deux ministres », a-t-il fustigé.

D’autre part, le député Saïd Baâziz, membre du Groupe socialiste, a fait observer que la politique publique relative à l’investissement demeure trop hésitante, indiquant que « nous, au sein de l’Union socialiste des forces populaires, nous avons souligné que le Discours Royal est une feuille de route pour le gouvernement et les institutions publiques pour combler les insuffisances enregistrées dans ce domaine ».

Le parlementaire ittihadi, interpellant le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, a relevé que l’on se trouve dans une situation dominée par la bureaucratie administrative et la rente (….), tout en appelant le gouvernement à davantage d’audace dans la lutte contre la corruption, la spéculation, le népotisme et les différentes formes de rente.
Et d’ajouter qu’il existe des personnes ayant des intérêts dans plusieurs secteurs ne permettant à personne d’y accéder  aussi bien au niveau national que régional.

De son côté, la députée Hayat Laraïchi, membre dudit groupe parlementaire, a questionné le ministre de l’Emploi, de l’Intégration professionnelle et des Petites et Moyennes Entreprises au sujet des mesures et dispositions prises ou préconisées pour la promotion des activités des entreprises, particulièrement affectées par les répercussions de la pandémie.

La parlementaire ittihadie a indiqué que la situation déjà très difficile des PME et exaspérée par l’obligation de régler les redevances et arriérés financiers impacte lourdement l’activité et la productivité de ces entreprises.

Là-dessus, Hayat Laraïchi a noté que devant la hausse vertigineuse des prix des matières premières alors que les adjudications des marchés publics s’étaient conclues en se basant sur des tarifs relativement plus bas, les PME concernées se retrouvent incapables de surmonter les difficultés de cette situation.

A cet effet, la députée usfpéiste, s’adressant audit responsable gouvernemental, a réclamé la création d’un observatoire pour le suivi et l’accompagnement de l’action de toutes ces PME, tout en tenant bien compte des recommandations du Conseil économique, social et environnemental, notamment celles se rapportant à la promotion des entreprises. Et de conclure que la réussite des entreprises est tributaire de la réussite de l’investissement dans notre pays. Par conséquent, a-t-elle insisté, il est crucial de réunir les conditions opportunes favorables au succès de ce grand chantier.

Pour sa part, la députée Aouicha Zelfi a adressé au même ministre en charge du département de l’Emploi, de l’Intégration professionnelle, des Petites et Moyennes Entreprises et des Compétences, une question orale se rapportant aux mécanismes de la mise en œuvre des recommandations de la Cour des comptes concernant le secteur de l’emploi.

La parlementaire ittihadie a indiqué dans sa question orale que le rapport établi par cette institution a mis à nu la réalité de la situation de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences et a présenté, à cet effet, nombre de recommandations dont il faut tenir compte pour le développement du domaine de l’emploi, notant, par ailleurs, que ladite agence manque de suivi et d’accompagnement, ce qui entrave la progression et l’amélioration de la mission qui lui incombe.

Là-dessu, Aouicha Zelfi a souligné que l’ANAPEC ne dispose pas de ressources humaines et d’équipements essentiels à même de favoriser la concrétisation des recommandations de la Cour des comptes à ce propos.

Par ailleurs, elle a reclamé du responsable gouvernemental de prendre en considération la portée régionale de l’action de l’Agence et de veiller à la doter des ressources et moyens nécessaires à même de l’aider de manière optimale à s’acquitter de ses missions.

Et d’achever son intervention en précisant que le véritable rôle de l’ANAPEC réside dans son positionnement dans le marché de l’emploi et son soutien à l’accès des jeunes à l’emploi et non seulement concentrer ses efforts dans la recherche de certaines catégories de contrats de travail (…)

Enfin, dans un volet purement social, ayant trait à la situation des femmes et jeunes filles, la députée Latifa Chrif, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, a adressé, quant à elle, à la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la famille, une question orale évoquant, à titre d’exemple le cas de la fin tragique de la jeune défunte Meryem (14 ans) décédée des suites d’un viol suivi d’un avortement forcé et secret qui lui fut fatal et interpellant la responsable gouvernementale au sujet des mesures préconisées par son département pour assurer la protection sociale et sanitaire des femmes se retrouvant dans de telles situations dramatiques, tout en fustigeant le manque de réactivité du gouvernement à l’égard du projet de loi présenté, à ce sujet, par le Groupe socialiste à la Chambre des représentants.

Rachid Meftah 


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