-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers déplore la modicité des orientations des secteurs de l’agriculture et de l’enseignement
-
Hommage à Moulay Abdelhafid Amazigh
-
Distribution de 500 paniers alimentaires aux familles les plus démunies à Gaza
-
Le renforcement de la coopération parlementaire au menu d'entretiens maroco-français à Rabat

Dans ce cadre, Abdelaziz Ioui et Allal Belarbi ont présidé mercredi à Casablanca une réunion des bureaux nationaux des syndicats de l’enseignement affiliés respectivement à la FDT et à la CDT.
A la suite de cette réunion, les deux syndicats ont décidé en commun accord d’instaurer un programme de coordination pour approfondir l’élan de concertation, et ce pour concrétiser l’esprit unitaire et militant déclenché depuis la Marche de la dignité organisée pour défendre la dignité et les revendications matérielles et sociales légitimes des salariés.
Les membres des deux bureaux ont saisi l’occasion pour passer en revue la conjoncture de crise que vit le secteur et de débattre des exigences de l’étape, de la tension qui y règne et de la réforme de l’ensemble du système de l’éducation et de l’enseignement, pilier du développement et de l’édification démocratique.
Cette réunion a eu lieu au moment où le secteur connaît un climat malsain, et ce depuis la rentrée scolaire actuelle qui a été marquée par un bras de fer sans précédent qui n’a de cesse de se durcir entre le département de tutelle et les différents syndicats les plus représentatifs du secteur.
La réforme du système de l’éducation et de l’enseignement nécessite non seulement de déployer davantage d’efforts, mais aussi de revoir l’approche, les méthodes, les programmes, le contenu des manuels ainsi que la formation des enseignants.
A ce propos et juste avant la rentrée scolaire, Abdelaziz Mountassir, secrétaire général adjoint du Syndicat national de l’enseignement (SNE), nous avait déclaré que «toutes les initiatives des ministres qui se sont succédé à la tête du département de l’Education nationale ont été prises sans la consultation des syndicats, des acteurs sociaux ni des principaux concernés, à savoir les enseignants, ce qui a donné lieu à des erreurs monumentales et à des orientations non modernistes».
S’agissant de l’école publique, le secrétaire général adjoint du SNE nous avait souligné que le Maroc est dans l’obligation de défendre et de réhabiliter son école afin qu’elle retrouve son aura d’antan. Il est vrai que l’école publique connaît de graves problèmes que ni la Charte nationale d’éducation et de formation ni le fameux Plan d’urgence n’ont pu résoudre.
A rappeler que le discours Royal du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple est allé au fond des choses et a touché aux véritables problèmes dont souffre le système éducatif au Maroc.
Le discours Royal était on ne peut plus clair et explicite concernant la réforme escomptée : «Le but recherché consiste à opérer un changement au niveau du dispositif de formation et des objectifs qui lui sont assignés, en conférant un nouveau sens au travail de l’enseignant, lui permettant ainsi de s’acquitter de la noble mission qui est la sienne».