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Le personnel des collectivités locales se mettra de nouveau en grève le 7 mars prochain. C’est ce qu’a décidé le Syndicat démocratique des collectivités locales (SDCL), affilié à la FDT, qui estime avoir de bonnes raisons pour appeler à ce énième débrayage dans le secteur
« Au moment où nous nous attendions à la reprise en septembre d’un dialogue social, sérieux et responsable, avec le ministère de l’Intérieur, ce dernier après un long silence radio, s’est soudainement rappelé à nos bons souvenirs », nous a déclaré le secrétaire général du SDCL, Larbi Lakhrim.
Non pas pour prendre langue avec les syndicats les plus représentatifs dont le SDCL, mais pour gagner du temps et faire perdurer ce climat de tension qui n’a de cesse de se détériorer, a-t-il tenu à souligner. Une tension qui a monté d’un cran après la décision anticonstitutionnelle de Mohand Laenser de procéder à des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes qui se considèrent comme le parent pauvre de ce département.
Tout en rendant responsable Mohand Laenser de cette situation, Larbi Lakhrim dénonce l’offensive sur les libertés syndicales qui continuent d’être bafouées, que ce soit dans le public ou le privé.
Les revendications des employés, fonctionnaires et cadres des collectivités locales, portent sur l’ouverture d’un dialogue sectoriel sérieux et responsable, et ce pour solutionner nombre de questions principalement celle du statut, la régularisation des licenciés, des adjoints techniques, des administratifs et des techniciens. Les aligner sur le statut de la Fonction publique leur permettra d’être traités sur un pied d’égalité et de travailler et vivre dignement. Ces revendications portent également sur le respect des libertés syndicales, et l’application de l’échelle mobile.