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La candidate démocrate, qui fait toujours face à Bernie Sanders aux primaires mais a engrangé une formidable avance dans la course aux délégués, a du mal à soulever les foules et est à la peine chez les jeunes et les hommes blancs.
Donald Trump a suscité une vague exceptionnelle d'enthousiasme en tant que candidat populiste et anti-élites, mais il a annoncé qu'il cherchait un colistier issu de l'establishment, un homme ou une femme politique expérimentée.
Voici plusieurs des noms les plus cités dans les deux camps. Pour ce qui est des démocrates, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, rival de Hillary Clinton aux primaires, a galvanisé la gauche du parti et pourrait aider la démocrate à mobiliser les troupes le jour de l'élection. Mais Bernie Sanders, 74 ans, se définit comme un socialiste démocrate, une étiquette clivante aux Etats-Unis.
"Les démocrates doivent faire attention à ne pas mobiliser les républicains par inadvertance en choisissant un candidat à la vice-présidence qui fait peur" et pousserait les électeurs républicains à "voter pour Trump en se bouchant le nez", prévient Michael Munger, professeur de sciences politiques à l'université Duke.
La sénatrice du Massachusetts depuis 2013, Elizabeth Warren 66 ans, est comme Bernie Sanders une championne de la gauche progressiste et anti-Wall Street, et l'une des contemptrices les plus virulentes de Donald Trump. Mais un ticket Clinton-Warren serait le premier entièrement féminin de l'histoire. Trop révolutionnaire?
"La plupart des électeurs qui seraient réfractaires à l'idée d'élire deux femmes sont déjà probablement perdus" pour Hillary Clinton, estime Joel Goldstein, professeur à l'université de St. Louis.
L’ancien gouverneur et sénateur actuel de Virginie, proche de Barack Obama, Tim Kaine 58 ans, a de l'expérience en affaires étrangères et fut le deuxième sénateur démocrate à se rallier à Hillary Clinton, il y a deux ans. Autre avantage, il parle couramment espagnol.
L’ancien maire de la grande ville texane de San Antonio et actuel secrétaire au Logement de Barack Obama, Julian Castro, 41 ans, est un proche allié de Hillary Clinton en campagne, notamment auprès de la communauté hispanique. Mais, interrogé par CNN, il a simplement répondu "ça ne se fera pas".
Pour récolter plus de voix chez les hommes blancs, Hillary Clinton pourrait choisir Mark Warner, 61 ans, ancien gouverneur et sénateur de Virginie; Tom Vilsack, 65 ans, ex-gouverneur de l'Iowa et actuel secrétaire à l'Agriculture de Barack Obama; ou encore Sherrod Brown, 63 ans, sénateur de l'Ohio, classé à gauche.
Pour ce qui est des Républicains, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, ex-candidat des primaires, fut l'une des premières personnalités républicaines à se rallier à Donald Trump. Les deux hommes ont en commun un certain franc-parler, et Donald Trump n'a pas exclu qu'il pourrait faire partie de sa shortlist.
Figure de l'establishment, Newt Gingrich 72 ans, fut l'architecte de la reconquête républicaine en 1994 de la Chambre des représentants, qu'il a présidée, devenant l'adversaire principal du président démocrate Bill Clinton. Il s'est présenté en 2012 aux primaires présidentielles, sans succès, et s'est rallié au milliardaire dès sa victoire. "Je ne le refuserais pas automatiquement", a-t-il dit sur Fox News.
Républicain au ton posé, Rob Portman, le sénateur de l'Ohio de 60 ans est le portrait inverse de Donald Trump. Expert du budget, il connaît les allées du pouvoir mais a affirmé que le poste de l'intéressait pas.
Seul candidat noir des primaires, Ben Carson, le neurochirurgien à la retraite, serait en revanche probablement intéressé. Il s'est rallié rapidement au milliardaire et a rejoint son équipe de campagne.
Donald Trump a déclaré qu'il y avait 40% de chances que son colistier soit un ex-rival des primaires.
Mary Fallin, la gouverneure de l'Oklahoma, 61 ans, est peu connue aux Etats-Unis, mais elle pourrait aider Donald Trump à combler son retard dans l'électorat féminin. Elle-même a déclaré que faire partie des candidats possibles était un "honneur".
Mais la liste est longue et inclut l'ancienne gouverneure de l'Arizona Jan Brewer, très à droite; le sénateur du Tennessee Bob Corker, président de la commission des Affaires étrangères; le sénateur de l'Alabama Jeff Sessions, anti-immigration; ou encore la sénatrice de l'Iowa Joni Ernst. John Kasich, dernier candidat des primaires à s'être retiré, est fréquemment mentionné mais il martèle n'être pas intéressé.