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Ce projet étalé sur la période 2008-2010, avait été lancé en lâchant 16 antilopes mhorr, 16 antilopes addax et 9 autruches à cou rouge. Ce cheptel prélevé du parc national de Souss-Massa avait été installé dans un enclos d’acclimatation construit à Safia. Un système de surveillance y avait été mis en place en plus des actions de sensibilisation destinées à la population de Dakhla et ses environs, notamment aux bergers-éleveurs.
S’étant parfaitement acclimaté aux nouveaux pâturages que lui réserve l’enclos de Safia, le cheptel connaît une grande évolution et sa population se multiplie. Ainsi les 16 têtes d’antilopes mhorr sont aujourd’hui au nombre de 41 individus, la population des antilopes addax, quant à elle, a plus que doublé en passant à 34 individus. Ce qui dénote d’une parfaite adaptation de ces animaux aux conditions locales.
Ce qui n’a rien d’extraordinaire, sachant que l’antilope mhorr est une espèce exclusivement saharienne qui avait complètement disparu des provinces marocaines du Sud, du fait de la sécheresse, de la guerre, entre autres. L’addax est une espèce d’ongulé qui, comme l’antilope mhorr, a disparu des régions sahariennes. Considérées comme étant des «noyaux reproducteurs» d’antilopes sahariennes, les espèces introduites ont commencé, dès leur transfert, à retrouver leurs habitudes et à se sentir dans leur élément naturel, en commençant à s’alimenter en partie de la végétation et à se reproduire.
L’opération de transfert d’antilopes sahélo-sahariennes vers la station d’acclimatation de la faune saharienne au niveau du site de Safia à Aouessred s’inscrit dans le cadre d’un programme national de réhabilitation de la faune saharienne du Maroc. Elle constitue également une suite logique des efforts déployés par le HCEFLCD en matière d’acclimatation de cette faune, des efforts qui ont permis d’établir des populations captives d’antilopes addax et oryx au niveau du parc national du Souss-Massa (Agadir) et de gazelles mhorr au niveau de Rmila Marrakech.
L’objectif de ce transfert d’animaux était d’initier l’établissement de groupes géniteurs d’antilopes addax et de gazelles mhorr au niveau de l’aire historique de leur répartition en vue d’assurer leur réintroduction progressive dans leur élément naturel.
Si l’opération semble être un succès et malgré les efforts déployés par le HCEFLCD et ses partenaires comme l’Association ‘’La nature initiative’’ pour sensibiliser les populations à la nécessité de cohabiter avec ces animaux et de les protéger, les prédateurs, notamment humains, sont nombreux et le braconnage ne cesse de mettre en péril ce projet. Il y a quelques mois, certains braconniers avaient menacé de mort les gardiens de la réserve qui voulaient les empêcher d’abattre des gazelles.