Les Verts, l’esprit ailleurs, subissent les foudres soussies : L’ASFAR laborieusement en profite pour asseoir sa suprématie

Quatorze buts dont quatre sur penaltys pour sept victoires sur huit possibles, première défaite du Raja et première victoire du CODM, la septième journée de ce bon vieux championnat a été riche en évènements, même si peu prolifique et prêtant à contestation, notamment sur des décisions arbitrales aussi fantaisistes que décisives quant aux issues des matches.
L’événement le plus probant d’entre eux est que l’ASFAR est devenue bel et bien un leader patenté à la faveur de son succès sur le voisin gharbaoui et la déconvenue du Raja à Agadir devant le HUSA.
Quatre points séparent désormais les Militaires de l’un de ses trois seconds, le RCA son futur adversaire dimanche prochain en finale de la Coupe du Trône. Cette dernière s’en voit du coup distinguée puisque taxée de l’une des plus relevées de l’histoire de dame Timbale.
Mais pour l’instant, restons-en à ce bon vieux championnat. Si pour le haut du haut, les hommes de Rachid Taoussi sont intouchables de par leur invincibilité insolente (5 victoires et deux nuls), c’est la bousculade quant au « sus  au fuyard ». Jugez-en ! Ce sont, pas moins de trois clubs, le RCA grand perdant, le HUSA et le MAS  qui ont bénéficié au maximum de la journée, qui sont à la poursuite de l’ASFAR.
Pourtant, cela n’a pas été facile que d’aller chercher le confort du fauteuil de leader pour les Militaires. Ce n’est qu’en fin de rencontre, à dix  et après un coaching gagnant que les R’batis ont pu faire la différence par Mehdi Naghmi et renvoyer le KAC à ses misères. Mais là est un autre chapitre autrement pathétique avec certainement plein de rebondissements en ce début de semaine.
Le Raja à Al-Inbiat a payé cher sa débauche d’énergie qui lui avait ouvert mardi les portes de la finale, face à son autre grand rival le WAC. Les Verts ont été battus à la régulière par un HUSA pour le moins en effervescence. C’est un ensemble généreux, combattif à souhait, qui pour une fois cette saison, a mis à genoux la formation à Fakhir. Ce dernier qui a cru bon de préserver, avec l’esprit à dimanche, quelques titulaires, doit encore s’en mordre les doigts. A vouloir courir deux lièvres à la fois, ce sont là, trois points de perdus qui plus est, ont été concédés à un adversaire direct. Les Soussis du coup s’en sont mis à niveau de leur victime dominicale. Ils restent avec l’ASFAR et le MAS autre luron à s’être invités à la hauteur du Raja, les seuls clubs encore invaincus de la saison.
 Mais que ce fut laborieux pour le MAS face au FUS! Là aussi, le résultat de la rencontre a été suspendu à des décisions arbitrales toutes aussi fantaisistes les unes que les autres. Dommage ! Quoique cela n’enlève rien au mérite du MAS, cela fausse tout de même le jeu. Le WAC est aussi dans le même cas de figure ; il doit sa victoire sur le DHJ et sa cinquième place à une myopie arbitrale pour le moins intrigante.
A Khouribga, l’Olympique local a eu toutes les peines du monde à revenir sur le RBM qui avait bénéficié des largesses de l’arbitre (penalty) et de celles du gardien de but phosphatier (sortie hasardeuse).  Mais les Mellalis un peu comme à leur habitude n’ont jamais pu garder le résultat et se sont fait rattraper par l’OCK dans le temps mort de la partie.
Enfin à Meknès, le CODM a engrangé ses premiers trois points d’un coup. Les Meknassis en quittent la zone rouge et  lèguent volontiers leur place de relégable au WAF battu à Tétouan par le MAT 2-1.
In fine, avec sept victoires, la journée aura profité logiquement et largement aux vainqueurs qui auront exploité au mieux, le sur-place des vaincus.