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Seul Alger semble concerné. Une pseudo-conférence médiatique pour une quelconque solidarité avec les pantins du polisario se passe dans l’indifférence totale
A Oran, deuxième ville algérienne, vit une grande communauté sahraouie composée essentiellement de dirigeants du Polisario ou de leurs proches. Le niveau et le style de vie de cette communauté n’est, semble-t-il, pas du goût des parrains algériens. Ce que ces Sahraouis n’ont appris que ce jeudi 19 mai, lorsqu’une brigade de la gendarmerie a perquisitionné leurs domiciles.
Surpris par cette irruption inopinée des gendarmes algériens dans leurs maisons, les Sahraouis ont fait appel à la direction du Polisario qui, semblant être de mèche avec les gendarmes algériens, n’a pas réagi. En parallèle aux fouilles, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de deux Sahraouis qui ont été soumis à des interrogatoires puis relâchés avec comme consigne de ne pas quitter la ville.
Les perquisitions ont également été opérées sur les véhicules appartenant aux Sahraouis garés dans les différents parkings de la ville et dont les propriétaires ont été interpellés par la gendarmerie.
Selon des médias proches du Polisario, les gendarmes algériens rechercheraient des parmi la communauté sahraouie. Ces derniers, proches de la direction du Polisario, procéderaient à l’établissement de faux documents en faveur d’éventuels candidats à l’émigration vers l’Europe. En attendant d’en savoir plus, les Sahraouis d’Oran sont soumis à une surveillance assidue de la part des autorités algériennes.