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Il existe certainement une intention revancharde contre les détenus mozabites, la preuve est le cas du Dr. Kamal Eddine Fekhar « qui est incarcéré dans une cellule isolée, séparé des autres mozabites et dont l’état de santé est très préoccupant, puisqu’il souffre d’évanouissements fréquents, sans recevoir de soins médicaux », lit-on dans un communiqué. Du côté des médias algériens, le black-out est total.
L’AMA interpelle également l’Organisation des Nations unies laquelle, selon le communiqué, n'a pas réagi aux mises en garde lancées pendant ces derniers mois. De même qu’une lettre a été adressée au Haut-Commissariat des droits de l'Homme. Ce dernier ne mentionne pas, selon la même source, «ce qui se passe chez le peuple mozabite dans ses rapports annuels, en dépit du rapport fourni par l’AMA il y a un peu plus d’une année. D‘ailleurs, la lettre est une «demande d’intervention pour mettre fin au génocide pratiqué par le régime algérien contre les Mozabites».
Et d’ajouter qu’on ne peut admettre ce silence, alors que l’un des détenus est le Dr Kamal Eddine Fekhar, invité d’Honneur du Haut-Commissariat des droits de l’Homme en 2012. L’organisme semble ainsi oublier toutes les conventions relatives à la protection des défenseurs des droits humains.
Signé par l’AMA-Algérie, le communiqué lance un appel à toutes les ONG actives en matière des droits humains et à tous les journalistes pour faire pression sur les autorités algériennes, afin de libérer le Dr. Kamal Eddine Fekhar et tous ses compagnons.
Les observateurs se demandent comment dans une Algérie où normalement rien n’échappe aux autorités et aux services de renseignements, on a pu assister à ces affrontements intercommunautaires meurtriers.