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L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
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La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
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Nous réaffirmons que la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens et de l'Etat palestinien unifié
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Au CPS de l'UA, le Maroc réitère l’impératif de l’approche Nexus paix, sécurité et développement pour la prévention des conflits en Afrique
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Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Le choix du thème et de Rabat comme ville organisatrice relève du fait que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) totalise, d’après la Banque mondiale, près de 57% des réserves de pétrole et 41% des réserves de gaz naturel au niveau mondial. De plus, cette région possède un potentiel important pour le développement des énergies renouvelables, et plus particulièrement l’énergie solaire. Une autre raison qui justifie ce choix est la forte vulnérabilité de cette région face au changement climatique et les conséquences humaines et matérielles qui lui sont liées.
Plus particulièrement, l’importance du Maroc dans ce domaine tient du fait que c’est le plus grand importateur d’Afrique du Nord dans le domaine de l’énergie, le pays de transit du gaz algérien vers l’Espagne, et l’un des participants au Plan solaire méditerranéen. Sans oublier que son cadre juridique est très propice aux investissements étrangers directs.
Pendant ces deux jours, les participants seront conviés à débattre et relever les enjeux de la création d’un marché régional intégré et compétitif de l’énergie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Parmi les questions qui seront abordées, celles des bénéfices d’un marché régional de l’énergie et le rôle du traité de la Charte dans sa création, les besoins techniques pour le développement des capacités de production des énergies renouvelables dans les pays de la région, et leurs possibilités de financement.et la conformité de ce domaine aux législations locales.
A rappeler que la Déclaration de la Charte de l’énergie est une convention sectorielle multilatérale, signée en décembre 1991, juridiquement non contraignante. Elle précise l’importance de l’environnement dans toute politique énergétique, et respecte la souveraineté des Etats sur leurs ressources naturelles énergétiques. Le Traité de la Charte de l’énergie a pour vocation d’offrir un cadre juridique international permettant la protection des investissements dans le secteur de l’énergie et le renforcement des échanges et du transit des produits énergétiques.