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Après que le Maroc a réitéré sa position de report de la CAN 2015 à 2016, en raison du risque de la propagation du virus Ebola, la CAF se trouve désormais devant deux options : soit l’annulation du tournoi, soit son transfert vers un autre pays. Pour le moment, il se laisse dire que l’instance africaine a un plan B et il se pourrait que la compétition ait lieu au Nigeria ou en Angola.
Au cas contraire, c’est l’annulation pure et simple du tournoi. Et comme nous l’avons souligné dans notre précédente édition, c’est à partir de ce moment que commencera une seconde bataille juridique entre les autorités marocaines et la Confédération africaine. En campant sur la position de report, le Maroc devra prouver qu’il ne doit en aucun cas être sanctionné par la CAF, du fait qu’il n’a jamais parlé d’annulation. L’annulation, c’est ce qui constituerait la plaidoirie de la Confédération africaine qui, pour sauver la face, voudrait à tout prix sanctionner les clubs et les équipes nationales marocaines, de deux à quatre ans de suspension en plus d’amendes en guise de dommages et intérêts.
Avant de clore pour de bon ce désolant chapitre, la position marocaine avait compté parmi ses défenseurs l’une des icônes du football africain et mondial, le Libérien Georges Weah. Mieux placé que quiconque pour parler des ravages d’Ebola, puisque son pays tout comme la Guinée et la Sierra Leone sont les plus touchés par cette pandémie, le Ballon d’or africain a fait savoir dans des déclarations rapportées par la presse nigériane que « c’est une chose (Ebola) que personne ne devrait traiter avec légèreté et nous devrions tous la combattre pour l’éradiquer de notre milieu (…)Si le Maroc a besoin de temps pour mettre en place des plans de précaution pour garantir que les joueurs et les officiels qui viendraient pour la CAN soient en sécurité, alors donnons le temps au pays pour atteindre cet objectif ».
La CAF n’a pas entendu cela ainsi pour qu’aujourd’hui la CAN s’acheminerait vers son annulation, ce qui est un coup dur, ou vers son maintien dans des conditions de fortune. Outre le risque du virus, ce n’est pas en l’espace de deux mois qu’un pays parviendrait à réussir le challenge de l’organisation de l’évènement n°1 de la CAF.









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