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Une source gouvernementale a confirmé à l'AFP cet accord conclu après une nuit de négociations. Il prévoit "un investissement d'environ 100 millions d'euros dans la recherche sur les petits réacteurs modulaires" (SMR), a précisé cette source.
Une conférence de presse est prévue à 11H00 locales (10H00 GMT) au siège de la Chancellerie du Premier ministre pour détailler l'accord.
La sortie progressive du nucléaire est inscrite dans la loi en Belgique depuis 2003. La dernière échéance retenue est l'année 2025, une date que le gouvernement actuel s'est engagé à respecter en entrant en fonctions en octobre 2020. Mais le dossier divise la coalition au pouvoir associant principalement libéraux (la famille du Premier ministre Alexander De Croo), socialistes et écologistes.
Depuis un mois, les libéraux francophones du MR, un des sept partis de l'attelage, mettaient en garde contre le scénario de sortie complète défendu par la ministre de l'Energie, l'écologiste flamande Tinne Van der Straeten. Ils appelaient à conserver une partie des capacités nucléaires actuelles en arguant notamment que les nouvelles centrales au gaz prévues pour sécuriser l'approvisionnement énergétique sont trop polluantes, génératrices de CO2. Le nucléaire compte pour environ 40% de l'électricité produite en Belgique.
Au final, l'accord arraché au sein du conseil des ministres restreint (le "kern" avec un représentant de chacun des sept partis) stipule que la Belgique va investir "dans la recherche sur les énergies durables et neutres en CO2" y compris dans l'énergie nucléaire du futur (les SMR, ndlr), a rapporté la chaîne francophone RTBF.
Le budget pour investir dans ce type de technologie était déjà prévu, selon la source gouvernementale jointe par l'AFP.
Globalement, le compromis obtenu retient "le scénario A" de la ministre de l'Energie. "L'accord confirme le mécanisme d'investissements mis en place pour remplacer le nucléaire actuel qui est obsolète", a encore indiqué cette même source.