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Le violent cyclone Phailin, qui a balayé la côte est de l'Inde tout au long de la nuit de samedi, a provoqué d'importants dégâts matériels, mais le bilan en pertes humaines reste jusqu'à présent limité, les autorités mettant en avant les préparatifs importants mis en place avant l'arrivée de la violente tempête.
Selon un bilan provisoire fourni dimanche, dix morts ont été attribués au cyclone, le plus puissant à frapper le sous-continent depuis 14 ans. Dans les Etats de l'Orissa et d'Andhra Pradesh, près de 600.000 personnes avaient été évacuées vers des abris plus sûrs. D'après l'agence indienne de gestion des catastrophes naturelles, il s'agit de l'une des plus grandes opérations de secours jamais menées dans le pays.
L'armée et la marine ont été mobilisées tout comme les différents services de secours pour venir en aide aux habitants des zones côtières touchées. En 1999, un cyclone avait tué plus de 10.000 personnes dans l'Orissa. Les pluies torrentielles et les vents violents accompagnant Phailin ont détruit habitations, arbres et pilonnes d'électricité et endommagé les lignes de communication et les voies routières et ferroviaires.
Selon les autorités, jusqu'à 12 millions de personnes dans ces deux Etats risquent d'être affectées par le cyclone.
Dimanche matin, l'intensité de la violente tempête, qui a atteint la côte orientale indienne avec des vents allant jusqu'à 200 kilomètres, commence sensiblement à faiblir. Les efforts commencent aussitôt à être tournés vers le secours des résidents affectés et l'évaluation de l'étendue des dégâts.
Alors que le cyclone avance vers l'intérieur du pays, perdant certes beaucoup de sa force, les autorités mettent en garde néanmoins contre le risque d'inondations.
Les vents forts et les vagues immenses, qui ont atteint plus de trois mètres, ont provoqué la montée des eaux de mer le long de la côte, avec des risques énormes d'inonder des villages entiers et détruire habitations et cultures.