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Le Tchad est en première ligne aux côtés de l'armée française dans le massif des Ifoghas, dans l'extrême Nord du Mali, voisin de l'Algérie. C'est là que se sont retranchés le gros des islamistes armés alliés à Al-Qaïda, après avoir été chassés des grandes villes du Nord depuis l'intervention française débutée le 11 janvier.
Le déploiement de la force de la Cédéao, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), à laquelle n'appartient pas le Tchad, est en revanche jugé lent.
Le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a cependant assuré de la détermination de la région à porter ses effectifs à "8.000 hommes". La Cédéao assure que quelque 6.000 de ses soldats sont déjà au Mali, mais côté français, on parle plutôt d'environ 3.500. Dans tous les cas, l'essentiel de ces troupes n'est pas présent sur les points chauds.
Le président ivoirien a reconnu implicitement que la Misma rencontrait des difficultés en appelant à la mobilisation urgente des fonds promis lors d'une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier, et à l'apport des "ressources additionnelles indispensables". Alors que la communauté internationale s'est engagée fin janvier sur une enveloppe de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l'armée malienne et à l'aide humanitaire, la Côte d'Ivoire a affirmé lundi que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.
L'enjeu est de taille, au moment où le conflit change de nature avec des accrochages violents et une série d'attentats-suicides, dont le dernier a fait entre quatre et sept morts mardi à Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako), où sont présents soldats français et tchadiens.
Les armées africaines sont censées prendre à terme le relais de la France ne semblent pas être en mesure de contrôler à elles seules l'immense moitié Nord du Mali.