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Le truisme n'aurait pas fait un meilleur constat : les Marocains sont généreux. Nous le savions tous et en avions même fait le point fort de la communication institutionnelle de notre pays. Ce qui est nouveau ? Ce constat vient d'être conforté par le «World Giving Index » (Indice mondial de la générosité) de l'Association britannique Charities Aid Foundation (CAF) qui vient de nous classer à la sixième place des peuples les plus généreux de la planète.
Cet indice qui évalue la manière dont les personnes donnent de leur temps ou de l'argent aux organisations caritatives à travers le monde, a classé le Maroc et l'Indonésie ex-æquo, devant l'Australie, l'Islande, Malte et les Etats-Unis.
C'est la Thaïlande qui est en tête du peloton suivie respectivement par la Grande- Bretagne, l'Irlande, les Pays-Bas et Hong Kong.
La France, quant à elle, arrive à la 80ème position, malgré sa progression de 11 longueurs, sachant qu'elle était au 91ème rang une année auparavant. Comparativement à leurs voisins les Luxembourgeois, leur progression est faible. En effet, ces derniers donnent cinq fois plus que les Français aux œuvres charitables. La lanterne rouge de ce classement est la Géorgie (157ème).
Le World Giving Index, rappelle-t-on, résulte d'une étude qui a pour objectif de faire tomber les clichés sur la générosité. Cette étude compile 150.000 entretiens réalisés dans à peu près 160 pays. Il en ressort que 20% des personnes interrogées ont déjà donné de leur temps pour une bonne cause, et 30% ont offert de l'argent. C'est l'aide à une personne étrangère, citée par 45% des personnes interviewées, qui est la forme de générosité la plus répandue à travers le monde.
Le rapport a également l'ambition de voir comment les formes actuelles de générosité ont été impactées par la crise. Sur ce point, il constate que même si les « comportements généreux dans leur ensemble » ont progressé de 0.8% (31,6 % en 2010, 32,4 % en 2011), la crise a bien provoqué un recul global d'environ 1 point des dons d'argent entre les deux années.
Le rapport met également en exergue d'autres tendances à l'échelle globale. Notamment que les personnes âgées sont les plus généreuses en termes de temps et d'argent et, plus étonnant encore, que les pays les plus riches ne sont pas les plus généreux. Seuls cinq pays nantis figurent dans le top 20. On retient aussi que c'est dans le continent asiatique que la générosité a le plus progressé entre 2010 et 2011.
Dans son rapport, la Charities Aid Foundation émet un certains nombre de recommandations impliquant à la fois les gouvernements, les associations, les fondations, les entreprises et les particuliers afin d'optimiser la générosité à travers le monde. Un environnement légal et fiscal favorable, la transparence et l'efficacité des associations, des stratégies de responsabilités sociales ambitieuses de la part des entreprises et un soutien régulier et planifié des particuliers sont ainsi présentés comme autant de clés permettant de développer une réelle culture qui fasse du don une norme sociale.
Cet indice qui évalue la manière dont les personnes donnent de leur temps ou de l'argent aux organisations caritatives à travers le monde, a classé le Maroc et l'Indonésie ex-æquo, devant l'Australie, l'Islande, Malte et les Etats-Unis.
C'est la Thaïlande qui est en tête du peloton suivie respectivement par la Grande- Bretagne, l'Irlande, les Pays-Bas et Hong Kong.
La France, quant à elle, arrive à la 80ème position, malgré sa progression de 11 longueurs, sachant qu'elle était au 91ème rang une année auparavant. Comparativement à leurs voisins les Luxembourgeois, leur progression est faible. En effet, ces derniers donnent cinq fois plus que les Français aux œuvres charitables. La lanterne rouge de ce classement est la Géorgie (157ème).
Le World Giving Index, rappelle-t-on, résulte d'une étude qui a pour objectif de faire tomber les clichés sur la générosité. Cette étude compile 150.000 entretiens réalisés dans à peu près 160 pays. Il en ressort que 20% des personnes interrogées ont déjà donné de leur temps pour une bonne cause, et 30% ont offert de l'argent. C'est l'aide à une personne étrangère, citée par 45% des personnes interviewées, qui est la forme de générosité la plus répandue à travers le monde.
Le rapport a également l'ambition de voir comment les formes actuelles de générosité ont été impactées par la crise. Sur ce point, il constate que même si les « comportements généreux dans leur ensemble » ont progressé de 0.8% (31,6 % en 2010, 32,4 % en 2011), la crise a bien provoqué un recul global d'environ 1 point des dons d'argent entre les deux années.
Le rapport met également en exergue d'autres tendances à l'échelle globale. Notamment que les personnes âgées sont les plus généreuses en termes de temps et d'argent et, plus étonnant encore, que les pays les plus riches ne sont pas les plus généreux. Seuls cinq pays nantis figurent dans le top 20. On retient aussi que c'est dans le continent asiatique que la générosité a le plus progressé entre 2010 et 2011.
Dans son rapport, la Charities Aid Foundation émet un certains nombre de recommandations impliquant à la fois les gouvernements, les associations, les fondations, les entreprises et les particuliers afin d'optimiser la générosité à travers le monde. Un environnement légal et fiscal favorable, la transparence et l'efficacité des associations, des stratégies de responsabilités sociales ambitieuses de la part des entreprises et un soutien régulier et planifié des particuliers sont ainsi présentés comme autant de clés permettant de développer une réelle culture qui fasse du don une norme sociale.
