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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
La commission administrative du Syndicat national de l'enseignement supérieur met en garde les responsables de l'Education contre les effets négatifs susceptibles d’affecter le système éducatif, en embauchant des contractuels et des vacataires. C'est ce que souligne un communiqué dudit syndicat, et ce à l'issue de sa réunion du 13 décembre consacrée à l'examen de l'approche adoptée pour le traitement de son cahier revendicatif et de la stratégie de communication sur les plans interne et externe.
A travers ledit communiqué, la commission administrative appelle également à la création de nouveaux postes budgétaires à même d'assurer et de rehausser un niveau d'encadrement stable et de faire face au manque flagrant d’enseignants chercheurs partis à la retraite au cours des dernières années ou ceux qui ont opté pour le départ volontaire. Une opération, il faut le rappeler, initiée en janvier 2005 et qui avait réduit considérablement l’effectif des fonctionnaires de secteurs vitaux sous prétexte de diminuer la masse salariale du secteur public en termes de points du PIB. Une hémorragie qui a non seulement laissé des séquelles, mais qui est aussi intervenue au mauvais moment, puisque le secteur était soumis à un plan de réforme à long terme censé lui permettre de réaliser « ce pourquoi il existe » ; à savoir un enseignement performant et de qualité qui soit ouvert sur le monde du travail.
Et qui dit assurer un haut niveau d'encadrement et d'enseignement dans les universités, dit assurer l'avenir de la Nation, car il s'agit de la formation des élites de demain appelées à occuper des postes clés de responsabilité. Cependant, une question s'impose : les contractuels qui sont recrutés sur concours, sans avoir reçu des formations adéquates et qui sont ensuite intégrés dans le corps enseignant sont-ils en mesure de reproduire ces élites ? Que nenni!
Par ailleurs et dans l'objectif de pallier le déficit en enseignants chercheurs, le Syndicat national de l'enseignement supérieur appelle à la généralisation de l'âge de retraite à 65 ans.
Par ailleurs, le même communiqué fait part de plusieurs revendications, notamment la promotion des enseignants chercheurs des universités au titre des années 2007, 2008 et 2009 ainsi que ceux des Ecoles normales supérieures (ENS) et des Centres pédagogiques régionaux (CPR).
A rappeler que Ahmed Akhchichine, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, a réitéré le 5 novembre, via un communiqué, sa volonté de mettre en œuvre les points ayant fait l'objet d'accord avec le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup) en date du 30 juin 2009.
A travers ledit communiqué, la commission administrative appelle également à la création de nouveaux postes budgétaires à même d'assurer et de rehausser un niveau d'encadrement stable et de faire face au manque flagrant d’enseignants chercheurs partis à la retraite au cours des dernières années ou ceux qui ont opté pour le départ volontaire. Une opération, il faut le rappeler, initiée en janvier 2005 et qui avait réduit considérablement l’effectif des fonctionnaires de secteurs vitaux sous prétexte de diminuer la masse salariale du secteur public en termes de points du PIB. Une hémorragie qui a non seulement laissé des séquelles, mais qui est aussi intervenue au mauvais moment, puisque le secteur était soumis à un plan de réforme à long terme censé lui permettre de réaliser « ce pourquoi il existe » ; à savoir un enseignement performant et de qualité qui soit ouvert sur le monde du travail.
Et qui dit assurer un haut niveau d'encadrement et d'enseignement dans les universités, dit assurer l'avenir de la Nation, car il s'agit de la formation des élites de demain appelées à occuper des postes clés de responsabilité. Cependant, une question s'impose : les contractuels qui sont recrutés sur concours, sans avoir reçu des formations adéquates et qui sont ensuite intégrés dans le corps enseignant sont-ils en mesure de reproduire ces élites ? Que nenni!
Par ailleurs et dans l'objectif de pallier le déficit en enseignants chercheurs, le Syndicat national de l'enseignement supérieur appelle à la généralisation de l'âge de retraite à 65 ans.
Par ailleurs, le même communiqué fait part de plusieurs revendications, notamment la promotion des enseignants chercheurs des universités au titre des années 2007, 2008 et 2009 ainsi que ceux des Ecoles normales supérieures (ENS) et des Centres pédagogiques régionaux (CPR).
A rappeler que Ahmed Akhchichine, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, a réitéré le 5 novembre, via un communiqué, sa volonté de mettre en œuvre les points ayant fait l'objet d'accord avec le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup) en date du 30 juin 2009.
