-
Le pétrole sous les 65 dollars : Aubaine pour les consommateurs, fardeau pour les producteurs
-
Keir Starmer entend "rétablir la capacité de combat" de l'armée britannique
-
Au moins 30 morts suite aux pluies de mousson en Inde
-
A Gaza, les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d'aide
"Le Département de la Défense regrette profondément la perte de vies innocentes qui a résulté de cet événement tragique", a déclaré le Secrétaire américain à la Défense dans un communiqué diffusé à Rome où il effectuait une visite.
Le général américain commandant la mission de l'Otan en Afghanistan a affirmé mardi que l'hôpital de Médecins sans frontières à Kunduz avait été bombardé "par erreur" poussant le chef du Pentagone à exprimer ses "profonds regrets" pour cette tragédie.
L'ONG, qui a qualifié ce bombardement de crime de guerre et réclame haut et fort une enquête indépendante, a vivement rejeté cette explication par la voix de Mego Terzian, président de MSF France, qui s'est déclaré persuadé que "ce n'était malheureusement pas une erreur".
Trois enquêtes, américaine, afghane et de l'Otan sont en cours pour établir les conditions dans lesquelles le bombardement a été décidé et mené samedi.
Devant la commission des forces armées du Sénat, le général John Campbell a donné la plus claire expression de responsabilité américaine jusqu'alors sur le bombardement, qui a tué 22 personnes en fin de semaine dernière : l'hôpital "a été touché par erreur" dans une frappe américaine demandée par les Afghans mais décidée par la chaîne de commandement américaine, a-t-il affirmé.
Selon le général Campbell, le général américain qui se trouve à Kunduz pour mener l'enquête recueille non seulement les témoignages des militaires sur place mais aussi ceux du personnel de MSF.
Mais le fait que les talibans aient réussi à s'emparer de la ville, même brièvement, a démontré comme d'autres batailles récentes que les forces afghanes n'étaient pas encore prêtes à tenir leur terrain face aux talibans.
Médecins sans frontières a demandé mercredi une enquête internationale après le bombardement américain contre l'hôpital de Kunduz en Afghanistan, qui a tué 22 personnes, une "attaque contre les Conventions de Genève".
Joanne Lieu, la présidente de médecins sans frontières, l'ONG qui gérait cet hôpital, a déclaré devant la presse à Genève "ne pas faire confiance à une enquête militaire interne" et a demandé une "commission internationale humanitaire pour établir les faits", un dispositif prévu par les Conventions de Genève, qui fixent les règles du droit humanitaire pour les guerres.