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La majorité des parlementaires a toutefois estimé que le cadre actuel reste conforme aux engagements bilatéraux et contribue à la stabilité du partenariat entre les deux parties.
Ainsi, le Parlement européen a donné son feu vert à la proposition de la Commission européenne visant à modifier les règles d'étiquetage d'origine des fruits et légumes du Sahara, n'autorisant que les appellations administratives marocaines, à savoir Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed-Dahab, à figurer sur leur commercialisation dans l'UE sans aucune mention explicite du Sahara.
Ce nouveau vote représente un revers politique et diplomatique majeur pour l'Algérie au sein des institutions européennes, d'autant plus que le rejet des amendements conforte l'approche pragmatique adoptée par l'Union européenne depuis la signature des accords agricoles et maritimes avec Rabat, et consacre également le partenariat stratégique entre les deux parties, sans compromettre le processus international ni tenter de politiser les dossiers économiques dans l'espace européen.
Selon El Mundo, le parti socialiste espagnol (PSOE) a opposé son veto à ce que l'appellation «Sahara» soit inscrite sur les produits provenant des provinces du Sud du Royaume, et a soutenu l'accord avec le Maroc.
«Le PSOE justifie sa position en soulignant que « l’étiquetage d’origine des fruits et légumes provenant du Sahara, proposé par la Commission européenne, a été accepté par les 27 Etats membres du Conseil» et «aucun d’entre eux n’a émis d’objection», a écrit le journal espagnol.
« Neuf députés européens (socialistes) ont voté contre la proposition du Parti populaire», a par ailleurs indiqué El Independiente sur son portail.
La décision finale confirme donc la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord agricole Maroc-UE. Ce vote est perçu au Maroc comme un signal fort de continuité et de confiance, tandis que Bruxelles y voit le maintien d’un partenariat «stable, prévisible et mutuellement avantageux».
Avec ce rejet, le Parlement européen ferme pour l’instant la porte à toute tentative d’interruption du cadre agricole bilatéral, et réaffirme la centralité du Maroc dans la stratégie méditerranéenne de l’Union.
Elias Rayane










