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Cette progression, plus modérée par rapport à celle du trimestre précédent (+4,2%), s’est établie cependant au-dessus de la performance moyenne enregistrée au premier semestre 2024.
Le renforcement de la demande intérieure a été équilibré et soutenu à la fin de 2024. La relance de la consommation des ménages s’est maintenue dans un contexte de hausse des revenus et d’amélioration des conditions d’emprunt, assurant un soutien de 2,6 points à la croissance économique au quatrième trimestre 2024.
La dynamique des dépenses d’équipement des entreprises a été, au cours de la même période, plus tempérée, mais l’orientation de leur comportement vers le restockage a impulsé un relèvement de la contribution de l’investissement global à la croissance économique à 5,4 points, au lieu de 3,7 points au troisième trimestre 2024.
Le vif soutien apporté par la demande intérieure a été néanmoins amputé par une contribution négative de 5,2 points du commerce extérieur. Tirées par l’amélioration de la demande adressée aux industries chimiques, électroniques et électriques, les exportations en volume ont progressé de 9,2%, après +9,8% au trimestre précédent, mais la hausse des importations a été plus vive, grimpant à +15,6%, en variation annuelle. Le taux de couverture des importations par l’exportation s’est ainsi replié comparativement à la même période de l’année antérieure.
Dans ces conditions, les pressions sur le financement de l'économie se sont renforcées, mais sont restées globalement contenues au dernier trimestre 2024, grâce à une amélioration sensible des transferts nets et des recettes budgétaires. Le besoin de financement de l’économie a globalement reflué pour atteindre 3,2% du PIB trimestriel, au lieu de 3,8% au trimestre précédent.