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Ce niveau se traduit par un taux de sinistralité de 8,4%, en amélioration de 0,1 point par rapport à l’année précédente, indique BAM dans son rapport annuel sur la supervision bancaire.
En effet, l’analyse par niveau de risque indique que l'encours des créances pré-douteuses a augmenté de 4,1% à 6,5 MMDH, tandis que celui des créances douteuses a reculé de 1,7% à 8,7 MMDH.
Les créances compromises ont, quant à elles, enregistré une hausse de 3,1% à 82,2 MMDH, souligne la Banque centrale, rapporte la MAP.
La répartition en pourcentage fait également ressortir une part dominante des créances compromises (84%), suivies des créances douteuses (9%) et des créances pré-douteuses (7%).
Les provisions pour créances en souffrance ont enregistré une hausse de 4,6%, induisant un taux de provisionnement en amélioration de 2 points à 69% d’une année à l’autre.
Ce taux ressort à 76% pour la catégorie des créances compromises, 45% pour les créances douteuses et 11% pour les créances pré-douteuses.
Les banques ont également constitué 17,1 MMDH de provisions à caractère général pour couvrir les créances sensibles. Ces provisions représentent 1,6% des crédits sains.
Sur base consolidée, les créances en souffrance sur la clientèle des 11 groupes bancaires totalisent 134,6 MMDH, soit une hausse de 2% par rapport à fin 2023. Tenant compte de l’évolution des crédits, il en résulte un taux de risque en amélioration de 0,2 point à 9%.
Les provisions constituées par les 11 groupes bancaires en couverture des créances en souffrance ont progressé de près de 5%, après 2,6% une année auparavant pour s’établir à près de 93 MMDH.
Il en résulte un taux de couverture en hausse de 2 points à 69% après 67% en 2023. Les créances en souffrance portées par les filiales à l’étranger, notamment sur le reste du continent africain, ont totalisé un encours de 16,1 MMDH, soit un taux de risque en baisse de 0,1 point à 7,2%.
Le taux de couverture de ces créances par les provisions s’est amélioré de 1,3 point à 82,4%, après 81,1% en 2023.
Outre le provisionnement des créances en souffrance, les groupes bancaires ont provisionné les créances sensibles répondant aux critères de la norme IFRS 9 à hauteur de 16,9% en moyenne. Elles ont également couvert les créances saines ne présentant pas d’indice de vulnérabilité par des provisions préventives représentant 0,8% de leurs encours.
Du côté des ménages, l’encours des créances en souffrance portées par les banques et les sociétés de financement s’est accru de 6,7% après 6,4% l’année précédente, pour s’établir à 44,6 MMDH, induisant un taux de risque en hausse de 0,3 point à 10,5%.
Cette évolution reflète un accroissement de ce taux de 0,3 point à 10,6% pour les ménages résidents et une amélioration de 0,6 point à 7,1% pour les ménages non-résidents. Le taux de couverture de ces créances par les provisions s’est établi à 64%.
Concernant les créances en souffrance détenues sur les entreprises non financières, elles ont progressé de 0,7% à 70,1 MMDH, entraînant une détente du taux de risque à 11,1% en 2024. Ces créances sont couvertes à hauteur de 73% par des provisions.
Les créances du secteur BTP (bâtiment et travaux publics) ont, pour leur part, légèrement reculé (-0,8%) avec un taux de risque à 13,7%.
Le secteur commerce observe, quant à lui, une progression des créances improductives (+4,3%) avec un taux de sinistralité en hausse à 15,7%.