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Il a également réitéré son regret de constater que l’UMA ne s'acquitte pas de ses responsabilités.
« Nous ne pouvons que regretter à nouveau de voir que l'Union maghrébine ne s'acquitte pas du rôle naturel qui lui incombe de promouvoir un développement commun des Etats maghrébins, notamment en garantissant la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services» a déclaré, en substance, S.M le Roi Mohammed VI dans un message dont lecture a été donnée par S.A.R le Prince Moulay Rachid lors du 3ème Sommet économique arabe dont les travaux ont pris fin hier à Ryad.
L’édification d’un espace maghrébin a, en effet, toujours fait partie des priorités de la politique étrangère du Royaume comme en témoigne le fait que les grands rendez-vous de ce processus se sont déroulés au Maroc. Notamment la création, en 1948, du Comité pour la libération du Maghreb arabe, la tenue en 1958 à Tanger de la Conférence des partis politiques maghrébins et la naissance en 1989 à Marrakech de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Force est de constater, néanmoins, que dans la conjoncture actuelle, les relations intermaghrébines ne répondent nullement aux aspirations des peuples de la région. L’intégration maghrébine, qui demeure une nécessité incontournable, est encore marginale comparativement aux processus similaires initiés par les autres entités régionales de même nature.
Aussi, le Royaume qui a toujours œuvré pour consolider ses relations avec les autres pays maghrébins, demeure convaincu que le dialogue constitue la voie idoine pour mettre un terme aux différends et permettre ainsi la relance du processus d’intégration intermaghrébine. Une intégration qui pourrait faire gagner annuellement aux pays de la région 2 à 3 points du PIB et multiplier par dix le volume de leurs échanges bilatéraux.
Mais il y a un hic. Les désaccords entre le Maroc et l’Algérie entravent toujours le véritable décollage de l’UMA. Aussi le Royaume a-t-il pris, en 2004 et 2005, de nombreuses initiatives en faveur de la normalisation de ses relations avec son voisin et la relance effective de la construction maghrébine. Il a ainsi concrétisé ses engagements en levant tous les obstacles à la libre circulation des biens et des personnes.
C’est dans ce cadre que s’est également inscrite la proposition marocaine d’ouverture des frontières avec l’Algérie et la volonté du Royaume de parvenir à un règlement au Sahara via sa proposition d'autonomie. Laquelle constitue, de l’avis de tous les experts, non seulement une voie démocratique à même d’offrir une issue honorable à toutes les parties mais aussi de constituer une solution adéquate pour lutter contre toutes les formes de séparatisme qui menacent actuellement la région et tous les pays riverains sans exception.