Moussaoui Ajlaoui : Le mur n’inclut pas uniquement le Sahara marocain mais s’étend également à d’autres régions longeant les frontières avec l’Algérie
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Selon certains médias citant des sources bien informées, les FAR ont prolongé le mur de défense de 50 kilomètres à Touizgui, province d’Assa-Zag.
«Le mur de défense marocain n'inclut pas uniquement le Sahara marocain, mais s'étend également à d'autres régions longeant les frontières avec l’Algérie», a tenu à préciser Moussaoui Ajlaoui, expert associé à Ames-Center dans une déclaration à Libé.
«Pour dissiper toute confusion, le Maroc a prolongé le mur de défense dans une région marocaine. Le Maroc a le droit d'étendre le mur de défense sur son sol pour assurer la sécurité de son territoire et de ses citoyens», a souligné Moussaoui Ajlaoui qui a affirmé que «la zone de Touizgui se trouve en dehors des zones dites de conflit. Ce prolongement a été fait avant qu’Antonio Guterres ne présente son dernier rapport sur le Sahara marocain au Conseil de sécurité, et dans lequel le Secrétaire général de l’ONU n'a évoqué aucune violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu passé entre Rabat et les Nations unies ».
Pour ce spécialiste des affaires africaines et de la question du Sahara, cette zone, d'un point de vue militaire, est très sensible. «Cette zone peut être considérée comme un «point vulnérable » pour le Maroc. Car elle est adjacente à la région située à l'est du mur de défense, qui comprend Bir Lahlou, Tifariti et Mhiriz, et qui pourrait être à l'avenir le théâtre d’une guerre par procuration si le l'Algérie dotait les séparatistes d'armes modernes», tout en rappelant que toutes les fausses informations, voire les infox, relayées par le Polisario dans ses communiqués à propos d’opérations militaires fictives, concernent justement cette zone d’Assa-Zag.
Par conséquent, il est tout à fait logique que le Maroc prolonge le mur de défense dans ses territoires jusqu'à la frontière algérienne.
Depuis la sécurisation du passage frontalier d’El Guerguarat par les FAR le 13 novembre 2020, le Polisario a annoncé son retrait de l’accord du cessez-le-feu de 1991 qu’il avait passé avec l’ONU et la reprise de sa guerre chimérique contre le Maroc.
En revanche, S.M le Roi Mohammed VI a réaffirmé le 16 novembre 2020, dans un entretien téléphonique avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’attachement constant du Royaume au cessez-le-feu, tout en précisant qu’il reste «fermement déterminé à réagir, avec la plus grande fermeté, et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens ». Le Souverain a réitéré cette position ferme dans son dernier discours à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte.
«Si le Royaume a préféré garder le silence face aux inepties des séparatistes à propos de «territoires libérés», c'est pour ne pas entraver le travail de la Minurso et pour démontrer l’attachement du Royaume au règlement du conflit», a précisé le forum Far Maroc sur sa page Facebook. Et d’ajouter : «Mais lorsque cette mission a prouvé son incapacité à maintenir le statu quo et à faire face aux manoeuvres des milices armées du Polisario, pour le Maroc il s'est avéré nécessaire de protéger sa souveraineté sur toutes ses provinces du Sud, comme il l'a fait à El Guerguarat, et de mettre fin une fois pour toutes à la fiction « des territoires libérés» ».
Selon la même source, les informations concernant l’utilisation de nouvelles armes comme les drones, sans en apporter de preuves concrètes, «relèvent de la propagande financée par l'Algérie pour présenter le Maroc comme un pays qui viole l'accord de cessez-le-feu n°1 (signé entre le Maroc et la Minurso) et ne respecte pas ses engagements internationaux».











