
Le Conseil de sécurité des Nations unies a salué samedi les négociations de paix libyennes qui se sont tenues à Genève la semaine dernière, tout en mettant en garde le pays qu'il envisagerait de prendre des sanctions contre toute personne qui saperait la sécurité et la stabilité de l'Etat.
Les factions rivales libyennes ont accepté de poursuivre la semaine prochaine à Genève leurs négociations sous l'égide des Nations unies, afin de sortir le pays de l'impasse politique et de mettre fin aux combats.
Les miliciens de l'"Aube libyenne", qui tiennent depuis août la capitale Tripoli et combattent les forces du gouvernement d'Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, ont proclamé vendredi un cessez-le-feu.
Une autre milice alliée à l'"Aube libyenne", qui tente depuis quelques semaines de prendre le contrôle de deux ports pétroliers, a également décrété une trêve.
Le conseil ajoute qu'il "est prêt à sanctionner ceux qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye ou ceux qui font obstacle à la réussite de la transition politique du pays."
Depuis le renversement de Mouammar Kadhafi il y a près de quatre ans, la Libye a sombré dans le chaos. Elle a deux gouvernements rivaux et deux Parlements, chacun soutenu par des groupes armés d'anciens combattants rebelles qui ont fait chuter l'ancien "guide".
L'Union européenne a estimé que ces pourparlers constituaient la "dernière chance" de résoudre la crise.
A rappeler que les factions rivales libyennes ont accepté de poursuivre la semaine prochaine à Genève leurs négociations sous l'égide des Nations unies, afin de sortir le pays de l'impasse politique et de mettre fin aux combats.
Les miliciens de l'"Aube libyenne", qui tiennent depuis août la capitale Tripoli et combattent les forces du gouvernement d'Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, ont proclamé vendredi un cessez-le-feu, a par ailleurs annoncé Ahmed Hadia, porte-parole d'un groupe armé de la ville de Misrata, le "Bouclier central".
Une autre milice alliée à l'"Aube libyenne", qui tente depuis quelques semaines de prendre le contrôle de deux ports pétroliers, a également décrété une trêve.
"Nous cherchons aussi à établir des corridors pour faire parvenir de l'aide aux différentes zones de conflit", a dit Ahmed Hadia.
L'Onu a indiqué dans un communiqué que les délégués présents depuis mercredi à Genève avaient accepté "de revenir la semaine prochaine pour un nouveau tour de table, après avoir procédé aux consultations nécessaires".
Reuters
"La mission et les participants ont exprimé l'espoir que tous les représentants invités, y compris ceux qui n'ont pas pris part au premier tour de table, puissent participer aux discussions la semaine prochaine", ajoute le communiqué.