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Pour satisfaire ses besoins en huiles brutes, le Maroc est très dépendant des importations, ce qui expose le pays à un risque de la forte flambée des cours mondiaux des matières premières sur un produit de première nécessité, fait observer le Conseil dans un avis relatif à "l'examen du respect des règles d’une concurrence libre et loyale par les producteurs et importateurs des huiles de table suite aux augmentations des prix de vente constatées sur le marché national".
Toutefois, rapporte la MAP, cette dépendance totale ne saurait être une fatalité puisque le Maroc a pu dans le passé, en particulier durant la décennie 1990, assurer plus de 10% de ses besoins en huile à partir de graines oléagineuses produites localement sauf que le développement des oléagineux ne peut se faire sans soutien de l’Etat à l’instar des céréales, précise la même source.
A ce sujet, la pandémie de la Covid-19 a montré la pertinence et l’importance de disposer d’une production locale sur un produit aussi stratégique que l’huile de table, note le Conseil, précisant que tenant compte du potentiel du Maroc en cultures oléagineuses annuelles qui s’élève à plus de 600.000 ha, il s’avère prioritaire et indispensable de développer l’amont agricole lié à la production des graines oléagineuses locales, notamment le tournesol et le colza.
Tout en enregistrant les efforts déployés par le ministère de l'Agriculture, de la pêche Maritime, du développement rural et des eaux et forêts, notamment ceux rentrant dans le cadre du contrat programme (2013-2020), le Conseil de la concurrence recommande la reconduction de ce programme en l’intégrant dans la nouvelle stratégie "Génération Green 2020-2030".
Pour améliorer le fonctionnement concurrentiel du marché national des huiles de table, le Conseil propose aussi d'encourager la consommation d’huile d’olive afin de réduire partiellement la dépendance aux huiles de graines oléagineuses, mais également de renforcer les capacités de stockage et réhabiliter le pipeline reliant la Costoma au port de Casablanca.
Il appelle aussi à encourager les opérateurs à mettre en place des mécanismes de couverture du risque, de renforcer la concurrence entre les opérateurs au niveau des points de vente et de moderniser les circuits de distribution traditionnels.