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"Jamais une équipe allemande ne s'est assurée aussi tôt de la première place de son groupe en Ligue des champions", claironnait dès mercredi soir le site internet du club bavarois.
En seulement quatre prestations, l'orchestre bavarois a enchaîné avec maestria les premiers mouvements de sa symphonie continentale, s'affirmant comme l'un des grands favoris pour le titre qui se jouera le 6 juin 2015 à Berlin.
Le bilan chiffré est évocateur: dans un groupe considéré comme l'un des plus difficiles de la compétition avec Manchester City, l'AS Roma et le CSKA Moscou, les Bavarois ont marqué à 11 reprises pour un seul but encaissé, lors du carton infligé lors du match aller face à la Roma (7-1).
Mercredi, face à la Roma, deuxième de la Serie A, le FC Bayern a modéré le tempo pendant à peine 15 minutes, avant de jouer solo le reste de la rencontre, avec 66% de possession de balle.
"Le Bayern est l'une des meilleures équipes du monde. Nous ne pouvons pas lutter pour la possession du ballon, ce n'est pas possible à Munich", constatait un brin désabusé Rudi Garcia, le coach des "Giallorossi".
"Le pressing du Bayern est très impressionnant, parfois on a le sentiment qu'ils ont un joueur de plus sur le terrain", a-t-il ajouté. L'AS Roma n'a été en mesure de se procurer qu'une seule véritable occasion, sur une frappe lointaine de Nainggolan à la... 84e minute.
Le Bayern joue fortissimo sur la scène européenne. Et à l'inverse de son rival Dortmund, brillant en C1 mais inexistant cette saison en Bundesliga (avant-dernier après cinq défaites consécutives), il soigne également son public national lors de chaque sortie en championnat.
Dix matches joués: 7 victoires, 3 nuls, 23 buts marqués, 3 encaissés. La petite musique bavaroise, avec ses 6 pré-sélectionnés pour le Ballon d'or (Neuer, Lahm, Schweinsteiger, Götze, Müller et Robben) a déjà, là aussi, tout l'air d'une marche triomphale.
Et pourtant le coach Pep Guardiola n'est pas satisfait. "Pas encore, disait-il avant le match de mercredi. Nous jouons plus avec le style que j'ai en tête. Mais nous n'avons pas encore atteint ce que je veux. C'est bien mais nous avons encore un long, long chemin à parcourir pour nous améliorer".
Du haut de ses nombreuses années d'expérience en Ligue des champions comme entraîneur, Guardiola sait bien aussi que ce n'est qu'à la fin du concert que l'on sait si l'on est un grand artiste.
"Notre équipe est très stable, les autres ont peu la possibilité de se créer des occasions, c'est quelque chose dont je suis fier mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu'au début du mois de novembre".
Sans compter que la riche formation bavaroise compte quelques pupitres fragilisés: Bastian Schweinsteiger n'a toujours pas rejoué cette saison, Thiago n'en finit plus de soigner son genou droit, le vétéran Pizarro va être indisponible plusieurs semaines pour soigner une déchirure, et mercredi soir le polyvalent David Alaba a déclaré forfait au moins jusqu'à Noël, ligaments abîmés.
L'harmonie tient parfois à peu de chose...









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