Le FC Barcelone a trébuché (3-2) sur le terrain de l'Osasuna Pampelune, disant peut-être adieu après cette défaite à ses espoirs de titre en Liga, samedi, pour la 23e journée du championnat d'Espagne.
Au classement, les Catalans pointent en effet toujours à sept points du Real Madrid, leader, qui peut porter son avance à dix unités au cas où il gagnerait dimanche à domicile contre Levante.
Un doublé de l'avant-centre international serbe de Pampelune, Dejan Lekic (5e, 22e), a cueilli à froid des Barcelonais fantomatiques en première période, avant que les hommes de Pep Guardiola ne réduisent par deux fois le score en seconde période, un réveil auquel Osasuna a cependant su répondre avec autorité.
Le Barça avait laissé sur le banc Iniesta, Xavi et Fabregas, réservés par Guardiola en prévision du match de mardi contre le Bayer Leverkusen en Ligue des Champions.
Empruntés, comme grippés par le froid qui régnait dans le stade du Royaume de Navarre, les "Blaugrana" ont été totalement dépassés durant le premier acte par des joueurs d'Osasuna bien positionnés derrière et extrêmement réalistes devant.
Sur un beau mouvement, Pampelune glaçait ainsi d'entrée de jeu les Barcelonais: sur une passe de la semelle signée Raul Garcia, Lekic plaçait un plat du pied hors de portée de Valdes (1-0, 5e).
Pris à la gorge, le Barça sentait bien la nécessité de réagir, mais, avec de nombreuses passes ratées, se montrait méconnaissable.
Les Navarrais en profitaient pour enfoncer le clou à la 22e: sur un superbe centre de Cejudo de la droite, Lekic se présentait une nouvelle fois seul face à Valdes pour terminer le travail du droit.
Face à l'impuissance du Barça, Guardiola décidait d'injecter du sang neuf dès l'entame de la seconde période, Cuenca et Tello remplaçant Puyol et Pedro.
Ce coaching se révélait payant puisque dès la 51e, Cuenca adressait un centre parfait à Alexis Sanchez qui réduisait enfin le score (2-1).
Un répit cependant de courte durée: quatre minutes plus tard, Raul Garcia, sur un centre de la gauche signé Nino, répondait en effet du tac au tac (3-1, 55e).
Le Barça n'abdiquait cependant pas. Et à la 73e, Tello rendait l'espoir aux siens en fusillant du gauche Andres Fernandez, sur un exploit personnel.
Dès lors, les Catalans se livrant totalement, les actions fusaient de part et d'autre. Au poteau trouvé par le Navarrais Punal (77e) répondait le sauvetage du portier Andres Fernandez sur une tentative de Tello (78e). Enfin, après un but refusé à juste titre au Barça pour un hors-jeu d'Alexis Sanchez (81e), Fabregas tenait la balle de l'égalisation. Mais la tête de l'ancien Gunner était captée par un excellent Andres Fernandez (90+4).
De son côté, le Betis Séville a battu sur le fil (2-1) l'Athletic Bilbao à domicile. Une frappe de toute beauté de Nelson sur un corner mal dégagé par les Basques (90+1) a donné la victoire aux Sévillans dans le temps additionnel.
Malmenés par les Andalous, les joueurs de l'Athletic avaient pourtant trouvé les ressources pour répondre par un but de Javi Martinez (22e) à une réalisation de Ruben Castro (10e) avant de résister longtemps à dix après l'exclusion de ce même Javi Martinez (64e).
Battus à l'extérieur, les hommes de Bielsa cèdent leur 6e place, synonyme d'Europa League, à l'Atletico Madrid qui est, lui, allé chercher un point sur le terrain du Racing Santander (0-0). Les "Colchoneros", qui ont dominé outrageusement, se sont toutefois heurtés samedi à un grand gardien, Tono.
Au classement, les Catalans pointent en effet toujours à sept points du Real Madrid, leader, qui peut porter son avance à dix unités au cas où il gagnerait dimanche à domicile contre Levante.
Un doublé de l'avant-centre international serbe de Pampelune, Dejan Lekic (5e, 22e), a cueilli à froid des Barcelonais fantomatiques en première période, avant que les hommes de Pep Guardiola ne réduisent par deux fois le score en seconde période, un réveil auquel Osasuna a cependant su répondre avec autorité.
Le Barça avait laissé sur le banc Iniesta, Xavi et Fabregas, réservés par Guardiola en prévision du match de mardi contre le Bayer Leverkusen en Ligue des Champions.
Empruntés, comme grippés par le froid qui régnait dans le stade du Royaume de Navarre, les "Blaugrana" ont été totalement dépassés durant le premier acte par des joueurs d'Osasuna bien positionnés derrière et extrêmement réalistes devant.
Sur un beau mouvement, Pampelune glaçait ainsi d'entrée de jeu les Barcelonais: sur une passe de la semelle signée Raul Garcia, Lekic plaçait un plat du pied hors de portée de Valdes (1-0, 5e).
Pris à la gorge, le Barça sentait bien la nécessité de réagir, mais, avec de nombreuses passes ratées, se montrait méconnaissable.
Les Navarrais en profitaient pour enfoncer le clou à la 22e: sur un superbe centre de Cejudo de la droite, Lekic se présentait une nouvelle fois seul face à Valdes pour terminer le travail du droit.
Face à l'impuissance du Barça, Guardiola décidait d'injecter du sang neuf dès l'entame de la seconde période, Cuenca et Tello remplaçant Puyol et Pedro.
Ce coaching se révélait payant puisque dès la 51e, Cuenca adressait un centre parfait à Alexis Sanchez qui réduisait enfin le score (2-1).
Un répit cependant de courte durée: quatre minutes plus tard, Raul Garcia, sur un centre de la gauche signé Nino, répondait en effet du tac au tac (3-1, 55e).
Le Barça n'abdiquait cependant pas. Et à la 73e, Tello rendait l'espoir aux siens en fusillant du gauche Andres Fernandez, sur un exploit personnel.
Dès lors, les Catalans se livrant totalement, les actions fusaient de part et d'autre. Au poteau trouvé par le Navarrais Punal (77e) répondait le sauvetage du portier Andres Fernandez sur une tentative de Tello (78e). Enfin, après un but refusé à juste titre au Barça pour un hors-jeu d'Alexis Sanchez (81e), Fabregas tenait la balle de l'égalisation. Mais la tête de l'ancien Gunner était captée par un excellent Andres Fernandez (90+4).
De son côté, le Betis Séville a battu sur le fil (2-1) l'Athletic Bilbao à domicile. Une frappe de toute beauté de Nelson sur un corner mal dégagé par les Basques (90+1) a donné la victoire aux Sévillans dans le temps additionnel.
Malmenés par les Andalous, les joueurs de l'Athletic avaient pourtant trouvé les ressources pour répondre par un but de Javi Martinez (22e) à une réalisation de Ruben Castro (10e) avant de résister longtemps à dix après l'exclusion de ce même Javi Martinez (64e).
Battus à l'extérieur, les hommes de Bielsa cèdent leur 6e place, synonyme d'Europa League, à l'Atletico Madrid qui est, lui, allé chercher un point sur le terrain du Racing Santander (0-0). Les "Colchoneros", qui ont dominé outrageusement, se sont toutefois heurtés samedi à un grand gardien, Tono.
Aux caporaux le Graal de la bêtise
