La sélection des locaux en Arabie Saoudite à l'Arab Cup : Face au Bahreïn, le Maroc part avec les faveurs du pronostic

L'Equipe nationale des locaux qui, depuis une semaine déjà, peaufine sa forme à Djeddah en vue de la Coupe arabe des nations, jouera en lever de rideau du groupe B le Bahreïn ce samedi après-midi à 16h15. Onze sélections, Arabie Saoudite (pays organisateur), Maroc, Bahreïn, Soudan, Egypte, Irak, Palestine, Koweït, Liban, Libye et Yémen,  sur les douze prévues (désistement le 12 juin dernier des E.A.U) participent à ce neuvième événement arabe bien peu prisé et des plus irréguliers qui soit. La dernière fois que cette manifestation a été organisée par l'UAFA (Union des associations du football arabe) remonte à 2002 au Koweït. Depuis que l'Arab Cup existe (1963 Liban) neuf éditions seulement ont eu lieu et de manière bien irrégulière.
Pour en revenir aux pelouses de Taif et Djeddah où se déroulera cette compétition, le Maroc figure dans le groupe B en compagnie du Bahreïn, son premier adversaire, de la Libye et du Yémen et jouera à Djeddah. C'est Gerets qui conduit cette sélection composée pour sa majorité de joueurs tétouanais (sept), en l'absence des joueurs wydadis qui ont été tenus par leur club de ne point quitter le bled en vue de la Coupe de la CAF au contraire de ceux du MAS qui, semble-t-il, ont eu l'aval (conditionné) de la part de leurs dirigeants. Deux poids deux mesures  et du quiproquo, Dame Fédé en sait des choses.
Le Maroc en match de préparation à ce tournoi, avait joué et battu  l'Arabie Saoudite (2-0) à Taif. Ce résultat est encourageant pour cette équipe de locaux qui a tout de même fière allure avec des joueurs chevronnés genre Benjy (Abdeslam Benjelloun), buteur contre l'Arabie Saoudite, autant pour Hamza Bourezzouk, Brahim Bahri, Rafik Abdessamad, Souleimani, Mnasfi, etc. qui ont frotté et aiguisé leurs crampons, çà et là sur d'autres pelouses en Europe ou en Afrique et surtout qui portent tout l'amour voulu aux couleurs nationales.
Voilà pour avoir des chances de faire bonne figure dans cette compétition qui rapportera un million de $ à son vainqueur (800.000 $ au malheureux finaliste; 350.000$ au troisième et 250.000$ au quatrième en plus des 200.000$ à chaque équipe pour sa participation). Le Maroc devra s'appliquer face au Bahreïn qui, bon an mal an, a fini par se hisser parmi les équipes les plus fortes du Golfe. Sa mission en outre est de redorer un blason plutôt terni pour ce qui est de la chose arabe. De plus, qu'on le veuille ou non, la sélection des locaux représentera avec la Libye en l'absence de la Tunisie et de l'Algérie et de la Mauritanie qui se sont toutes désistées, le Maghreb.
Une seule équipe maghrébine a remporté ce tournoi, c'est la Tunisie lors de la première édition au Liban. Depuis, l'Irak aura emporté quatre trophées, l'Arabie Saoudite trois et l'Egypte une fois. C'est dire que cette compétition est du ressort du « Machrek » et qu'il va falloir cravacher dur pour rétablir un semblant d'équilibre. En outre, en l'absence de ténors à l'image des Emirats arabes unis, la Jordanie, l'Algérie et la Tunisie, le Maroc, outre le pays organisateur et l'Egypte, fait figure de favori. C'est pour cela qu'il ne devra pas décevoir ceux qui croient encore en lui.
Par ailleurs, deux arbitres assistants en cette grosse crise qui est en train de secouer le monde arbitral de chez nous, Bouaza Al Rouani et Redouane Djaid seront de la partie à Djeddah et Taif.