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La relance économique au centre des préoccupations : Initiatives concurrentes au sommet de l’Union européenne


MFI, AFP
Mercredi 6 Janvier 2010

Depuis sa nomination le 19 novembre dernier à la présidence du Conseil européen, Herman Van Rompuy a soigneusement évité de faire parler de lui. Peut-être a-t-il rongé son frein, mais en tout cas, il a eu le temps de préparer sa prise de fonction.
Nulle surprise donc qu’il annonce, dès ce premier lundi de 2010, la convocation pour le 11 février du sommet extraordinaire sur la relance économique. Le sujet est bien évidemment la préoccupation numéro un des Européens. Il est d’ailleurs au premier plan des priorités de la présidence espagnole de l’UE.
La convocation de ce sommet des chefs d’Etat et de gouvernement est d’ailleurs significative. De ce point de vue aussi, Jose Luis Rodriguez Zapatero vient en effet de lancer la première initiative économique de sa présidence tournante de l’Union en créant une sorte de conseil des sages, composé de grands anciens européens, Jacques Delors, Felipe Gonzales et Pedro Solbes Mira. La réunion de cet aréopage à Madrid a été annoncée par le président du gouvernement espagnol en même temps que le président du Conseil européen annonçait le sommet sur la relance. Une concurrence s’installe donc entre l’Espagne qui compte bien sur la visibilité que donne une présidence tournante de l’Union, et Herman Van Rompuy qui inaugure la fonction de président du Conseil européen et qui compte bien en assumer les prérogatives.
Il entend relever trois défis pour asseoir au plus vite son autorité. Premier défi : mettre à profit les six prochains mois pour roder le fonctionnement des nouvelles institutions européennes. Avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er décembre 2009, les règles du jeu ont changé. M. Van Rompuy a ainsi l’inédite mission d’animer les travaux collectifs des chefs d’Etat et de gouvernement, tout en les représentant sur la scène internationale.
Pour ce faire, l’ancien premier ministre belge se doit de prendre le dessus sur la présidence tournante - assurée par l’Espagne depuis le 1er janvier - que le nouveau traité n’a pas supprimée. Afin de faire taire ceux qui craignent des frictions à venir, le premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, et Herman Van Rompuy ont cosigné, lundi 4 janvier dans plusieurs journaux européens, une tribune où ils promettent de “consolider le nouvel ordre institutionnel dans un esprit de coopération et de loyauté”.


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