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C’est en ces termes que s’exprimait le juge Mohammed Anbar, président de Chambre à la Cour de cassation à Rabat et vice-président du Club des magistrats dans une interview accordée au site d’information Lakome.com. Et on est à se demander avec quelles composantes du secteur le ministre «militant» veut mettre en application la nouvelle réforme de la Justice. Bras de fer, retenues sur les salaires des grévistes, oppressions et actes irresponsables envers les revendications du personnel du département ne sont pas faits pour mettre en œuvre une véritable réforme. C’est le nouveau modèle de dialogue proposé par le PJD et son ministre de la Justice. C’est la seule règle de conduite de Benkirane & co. Et ce n’est certainement pas avec des tribunaux en panne et avec les violences et les abus contre les syndicalistes ainsi que la pratique de la politique de la fuite en avant qu’on installera la réforme de la justice. Ce ne sont pas ces pratiques qui permettront de mettre en place la nouvelle réforme que les Marocaines et les Marocains veulent crédible, équitable, indépendante, forte, accessible et performante.
«Au début, nous étions enthousiastes avec l'arrivée de Ramid et nous l'avons soutenu avec force. (….) mais nous avons été déçus et choqués, parce que l'individu qui se plaignait hier, en tant qu’avocat, de la machine infernale qui broyait les citoyens, à savoir le ministère public, a commencé à la traiter de la même manière qu’auparavant. Concrètement, il pratique la sélectivité, terme qui provoque la colère de Ramid.
Nous avons des preuves dans plusieurs affaires», a déclaré, à notre confrère Lakome.com, le président de Chambre à la Cour de cassation à Rabat et vice-président du Club des magistrats. La réforme de la justice ne peut se faire avec ces pratiques, sinon les sessions régionales sur la réforme ne seront qu’un coup d’épée dans l’eau trouble de Ramid. Tant que le débat n’implique pas toutes les composantes du secteur et toutes les tendances, toute initiative sera vaine.