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Malgré le Printemps arabe qui a secoué des régimes autocratiques en Egypte, en Tunisie et au Yémen, le régime algérien reste inflexible. Certes, il a promis depuis quelque temps de mener des réformes, mais il cherche toujours des prétextes pour les renvoyer aux calendes grecques. C’est ce que note le journal algérien « Le Matin » dans un article publié sur son portail hier. L’auteur dudit article accuse le régime algérien de tirer profit de la tension avec le Maroc pour ne pas honorer ses engagements politiques ; notamment celui de Bouteflika de ne pas se présenter à l’élection présidentielle pour la quatrième fois, d’autoriser de nouveaux partis politiques et d’ouvrir le champ médiatique.
« En vérité, la situation accommode plus qu'elle n'irrite le régime algérien. Lui qui apparaît, désormais, deux ans après le déclenchement des Printemps arabes, comme le dernier bastion autocratique du Maghreb et qui entend le rester, voit en cette tension comme le prétexte providentiel pour se défausser des engagements qu'il a été obligé de prendre envers l'opinion algérienne et mondiale : promesse d’engager des réformes et de renouer avec le voisin marocain avec notamment la réouverture des frontières terrestres ; engagement de relancer l'Union du Maghreb... », lit-on dans cet article. Et d’ajouter : « Le retour de la tension régionale lui permet (au président algérien Abdelaziz Bouteflika) de replacer la question de "l'honneur national" avant celle des réformes, d'annuler ses promesses d'assister au Sommet de l'Union du Maghreb arabe et de surseoir à ses engagements concernant le rétablissement des rapports fraternels avec le Maroc ».
Le régime a exploité une sortie récente du ministre délégué aux Affaires étrangères, Youssef Amrani, pour défendre la cause des Marocains expulsés de l’Algérie au lendemain de la récupération du Sahara marocain en 1975. Les généraux de ce pays voisin ont profité de cela pour alimenter la tension avec Rabat et partant ajourner les réformes politiques promises par le président algérien lui-même depuis le mois d’avril dernier.
A signaler à ce propos que le président de l’Association européenne de défense des Marocains expulsés d’Algérie en France, El Mellouli Abdellatif, a envoyé récemment une lettre à Abdelaziz Bouteflika dans laquelle il lui demande de régler ce problème et d’œuvrer pour leur permettre de récupérer leurs biens spoliés.