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Dans ce sens, le délégué du gouvernement espagnol à Mellilia, Mohamed Berkani, a exhorté Rabat, Madrid et l’Union européenne, à mener des actions contre les mafias qui utiliseraient ces îlots comme des «ponts aériens» dans le dessein d’introduire de manière illégale des immigrés dans la ville occupée ou en Espagne, rapporte l’agence «Europa Press».
«Nous sommes devant une situation très délicate qui nous oblige tous à agir avec responsabilité. Et quand je dis tous, je me réfère à l’Espagne, au Maroc et à l’Union européenne», a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que ces îlots «ne peuvent pas être au service des mafias qui s’adonnent au trafic d’être humains sans vergogne». Le représentant du gouvernement espagnol fait allusion à l’embarcation qui est arrivée mercredi dernier à Mellilia transportant 16 immigrés subsahariens dont 6 femmes (3 d’entres elles mineures et enceintes).
Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, spécialiste du Maroc et du monde arabe, a écrit un article la semaine dernière dans «El Pais» intitulé : « Rochers et îlots : nouvelle porte d’entrée en Espagne pour les sans-papiers» dans lequel il a développé les mêmes «arguments» en faveur de la présence des membres de la Gardia Civil dans les îlots occupés pour lutter contre les mafias de l’immigration dans les Iles Jaâfarines.
«Depuis plusieurs années, des embarcations arrivent sur la côte espagnole. Mais la nouveauté est que les sans-papiers ont découvert une nouvelle voie, courte et sans grand risque, pour entrer en Espagne : les îlots et les rochers dispersés près de la côte marocaine», écrit-il.
Au début du mois de juillet, le gouvernement de Mariano Rajoy avait pris la décision de déployer un contingent de la Gardia Civil dans les Iles Jaâfarines pour lutter contre les mafias de l’immigration clandestine. Le Maroc avait rapidement réagi en qualifiant la décision espagnole «d’unilatérale» et en convoquant l’ambassadeur espagnol à Rabat, Alberto Navarro, pour lui demander des explications à ce sujet.
Dans son article, Ignacio Cembrero a confirmé que le ministère de l’Intérieur espagnol avait suspendu sine die le déploiement de ce contingent, mais il a ajouté que le sommet maroco-espagnol (RAN) qui se tiendra probablement au début du mois d’octobre, se penchera sur cet épineux dossier.