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«Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés (le 1 novembre 2021) par un bombardement barbare de leurs camions alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », entre la Mauritanie et l'Algérie, a souligné la présidence algérienne dans un communiqué.
Ce communiqué aux relents bellicistes a attribué cette attaque aux forces marocaines, ajoutant que «leur assassinat ne restera pas impuni ».
«Si l'Algérie veut la guerre, le Maroc n'en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale», a affirmé à l'AFP une source marocaine bien informée, qui a déploré des «accusations gratuites» contre le Maroc.
«Si l'Algérie souhaite entraîner la région dans la guerre, à coups de provocations et de menaces, le Maroc ne suivra pas", a insisté la même source, qui a requis l'anonymat.
Selon la source marocaine, cette zone est "empruntée exclusivement par des véhicules militaires des milices armées" du Polisario. "On s'étonne donc de voir les autorités algériennes évoquer la présence d'un camion qui se trouverait dans cette zone, eu égard à sa nature juridique et à son utilisation à des fins militaires", a-t-elle argumenté.
«Le Maroc n'a jamais ciblé et ne ciblera jamais des citoyens algériens, quelles que soient les circonstances et les provocations", a-t-elle mis en avant.
«Le Souverain a déjà rassuré, dans son discours du Trône du samedi 31 juillet 2021, les Algériens qu’aucun danger ou menace ne viendra du Maroc », a rappelé Cherkaoui Roudani, expert en études géopolitiques et sécuritaires.
«Le communiqué de la présidence algérienne est une pure propagande visant à instaurer un environnement de tension dans la région maghrébine. Il s’inscrit dans une série interminable de chantages auxquels s'adonne désespérément l’Algérie pour opérer une fuite en avant», a encore martelé Cherkaoui Roudani dans une déclaration à Libé. Et de préciser : «Par cette dangereuse et agressive logique d’escalade, le régime algérien entend provoquer un conflit armé avec le Royaume du Maroc et, partant, entraîner toute la région maghrébine dans une logique de tensions et d’affrontements ».
«L'Algérie en créant un environnement de tension dans la région entend également détourner l'opinion publique algérienne de la réalité intérieure désastreuse », a-t-il avancé, soulignant que « les Etats fragiles adoptent toujours une stratégie basée sur la création et le maintien d’un foyer de tension ».
Une sagesse tout à l’honneur du Maroc pour répondre aux accusations et invectives algériennesCherkaoui Roudani a, par ailleurs, mis l’accent sur le timing de cette nouvelle escalade algérienne. Selon lui, celle-ci coïncide avec «la récente résolution du Conseil de sécurité 2602 qui a mis en valeur le processus politique pour résoudre le conflit du Sahara et exigé de l'Algérie de prendre part aux tables rondes en tant que partie prenante dans le conflit artificiel ».
D’un autre côté, le gouvernement espagnol a évité de se prononcer sur les accusations fallacieuses du régime algérien contre le Maroc, faute d’informations sur ce qui s'est passé.
« Nous essayons de recueillir toutes les informations sur ce qui s'est passé avant de commenter cette question », ont déclaré des sources diplomatiques espagnoles à Europa Press. Cette agence espagnole a ajouté que ces sources n’ont pas précisé si le ministre des Affaires étrangères, de l'UE et de la Coopération, José Manuel Albares « entend faire un geste en vue de faire baisser la tension entre les deux pays ».
Ce n’est pas la première fois que le régime militaire algérien recourt aux fake news pour accuser faussement le Maroc d’attenter contre l’Algérie.
Sans aucune preuve tangible à l’appui, le régime algérien a accusé le Maroc, entre autres, d'être à l'origine des incendies qui ont ravagé la Kabylie l’été dernier, d’être le commanditaire du meurtre barbare de Djamel Bensmaïl (l’une des figures des Hirak en Algérie et qui a été sauvagement tué par une foule enragée avec la complicité de la police algérienne), de soutenir deux mouvements qui s’opposent au régime algérien, à savoir le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie et Rachad.
Les divagations du régime algérien sont allées plus loin en avançant en juillet dernier dans la revue El Djeich (revue de l’armée algérienne) que « l’Etat voisin (le Maroc) voue une haine ancestrale et un ressentiment non dissimulés envers notre pays ». Et de poursuivre : « Qui a trahi le héros numide Jughurta en 104 av. J.-C. et l’a remis à Rome où il sera tué ? N’était-ce pas Bocchus, roi de la Maurétanie césarienne, le Maroc d’aujourd’hui ? ».
Mourad Tabet











