La guéguère se poursuit entre les escrimes marocaine et algérienne : Les précisions du président de la Fédération algérienne

En marge des derniers Championnats d’Afrique qui viennent de se
dérouler à Casablanca, il y aura eu un duel à distance entre les responsables respectifs des Fédérations marocaine et
algérienne via des déclarations et contre-déclarations de part et d’autre. Libé en a fait état.
Le président de la Fédération algérienne d’escrime a jugé bon d’apporter quelques précisions supplémentaires.
«Faisant suite à l’article paru dans votre journal en date du 27 avril 2012 sous le titre «Les présidents des fédérations marocaine et algérienne d’escrime se livrent à une guerre de déclarations à épées tirées», j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir insérer une petite mise au point.
Avant cela, je tiens à remercier votre journaliste qui s’est contenté de reprendre les dires des deux présidents sans prendre partie pour l’un ou pour l’autre. Cela est tout à son honneur.
Pour en revenir à l’article proprement dit, je dois vous avouer que j’ai été profondément choqué par les déclarations du président de la Fédération marocaine, qui affirme qu’il n’a fait en somme qu’opter pour le principe de la réciprocité…..
Je ne pense pas honnêtement qu’il y a lieu de se livrer à un calcul d’épicier quant à la prise en charge de nos équipes respectives. Je lui demanderai juste de revoir ses règlements quand il affirme qu’une délégation d’escrime ne peut en aucun cas dépasser 24 membres ! Faut-il relever que la délégation marocaine est arrivée à Alger, durant les deux manifestations, deux et trois jours avant et repartie deux jours après la clôture des deux championnats, mais que surtout et là c’est un mensonge éhonté, elle n’a pas été logée dans un centre de la gendarmerie, mais dans un hôtel dont je vous transmets le site web : http://www.lemasdesplanteurs.com/hotel/ et vous laisser ainsi seul juge de ses dires ! D’autre part, le président de la Fédération marocaine et son secrétaire général ont bénéficié chacun d’une chambre d’hôtel et d’un véhicule à l’instar de tous nos invités VIP.
S’agissant de la cérémonie protocolaire, Monsieur Fathi dit une fois qu’il a procédé au principe de la réciprocité, puis un peu plus loin que l’organisation des cérémonies protocolaires incombe à la confédération africaine !!! Une chose est sûre en tout cas, Monsieur Fathi s’est confondu en excuses auprès du Consul général d’Algérie, auprès du président de la Fédération algérienne d’escrime et également devant la représentante officielle du président de la Fédération internationale. Quant au représentant officiel du Royaume du Maroc en Algérie, il n’a assisté à ma connaissance qu’à la première journée des championnats, journée durant laquelle étaient présents notre ministre de la Jeunesse et des Sports, le vice-président de la FIE, les présidents de la Confédération méditerranéenne et celle africaine, le directeur général des sports et plusieurs députés.
Je trouve en outre vraiment regrettable qu’il n’ait pas jugé utile de défendre son compatriote Monsieur Daho, élu secrétaire général de la CAE et qui a été évincé de son poste sans aucune explication !
Enfin, il est clair que Monsieur Youssef Fathi a fait son choix quant à la future élection, non sur un programme mais sur une personne … et ses critiques acerbes vis-à-vis d’un ancien président de la Confédération et membre d’honneur de la Fédération internationale d’escrime ne respectent en aucun cas le code d’éthique de la FIE.
Je vous prie d’agréer Monsieur le rédacteur en chef mes salutations les plus sincères».

* Le président de la FAE