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Pour l’heure, la situation est plutôt mitigée. La valeur ajoutée agricole s’est essoufflée, en ce premier trimestre, pour raison d’intempéries qui ont affecté les régions ressources, comme le Souss et le Gharb. Idem pour le secteur industriel, dont la valeur ajoutée, selon le HCP, s’affiche en amélioration très modérée (moins de 2% en variation annuelle) sans pour autant atteindre son niveau tendanciel. Même le secteur des télécommunications devait inscrire une croissance d’à peine 0,2%, à fin mars 2010,en variation trimestrielle.
Sur le front de la consommation, le HCP constate une «croissance molle». Les ventes locales de voitures neuves ont fléchi de près de 8%, et le panier de la ménagère, pénalisé par l’inflation (hausse des prix ou faiblesse du pouvoir d’achat) semble moins garni qu’auparavant. Même le secteur de l’immobilier peine encore à s’aligner sur ses sommets d’avant 2008. Les ventes de ciments ont baissé, à fin mars, de 2,1% en glissement annuel, et le rythme d’évolution des crédits à l’immobilier ont limité leur croissance à 12,9% au cours des deux premiers de l’année, au lieu de 25% au premier trimestre 2009. Le HCP fait remarquer que l’investissement industriel resterait en dessous de son niveau moyen des cinq dernières années. La conjoncture est réellement capricieuse.
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