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Il « constitue une porte d’entrée pour l’intégration régionale qui peut stimuler la croissance économique des pays voisins en créant des champions régionaux, du commerce et des opportunités de bonnes pratiques à reproduire », a-t-il indiqué la veille de la 5ème édition de l'Africa Financial Summit (AFIS) dont les travaux ont démarré lundi 3 novembre à Casablanca. Et de préciser que cette organisation internationale a aidé plusieurs entreprises marocaines à renforcer leur empreinte dans la région.
Depuis le début des années 2000, l’institution dédiée au développement du secteur privé dans les pays émergents « a soutenu l’expansion vers le reste de l’Afrique de grands groupes bancaires et d’assurance marocains tels que BCP, Attijariwafa Bank, BOA, Saham Group et Holmarcom », a déclaré Cheick-Oumar Sylla dans un entretien accordé à l’agence MAP.
Son soutien s’est également étendu à d’autres entreprises. En effet, l’IFC a également collaboré avec Ciments de l’Afrique (CIMAF) pour augmenter la production de ciment en Afrique de l’Ouest, avec OCP Africa pour soutenir la sécurité alimentaire sur le continent, avec Retail Holding pour soutenir l’expansion de sa filiale leader en Côte d’Ivoire et avec Maroc Telecom pour fournir des prêts liés à la durabilité à ses filiales en Afrique, notamment au Tchad et au Mali, a-t-il poursuivi.
Dans cet entretien, Cheick-Oumar Sylla rappelle en outre que l’institution financière apporte aussi des financements dans de grands projets, citant le cas récent du complexe portuaire Tanger Med.
Ce n’est pas tout : « L’an dernier, le Groupe Banque mondiale – via IFC et la MIGA – a collaboré avec Tanger Med pour agrandir le terminal de camions et de passagers et renforcer la position stratégique du Maroc comme hub du commerce régional et mondial », a-t-il également rappelé.
Sur les priorités communes à l’institution et au Royaume, le directeur régional pour l'Afrique du Nord de l’IFC a insisté sur le fait que l’objectif de l’institution au Maroc est de « mobiliser des capitaux privés pour libérer le potentiel des entreprises, en particulier des PME, qui sont des moteurs clés de l’emploi et de la croissance inclusive ».
Concrètement, il s’agit de « soutenir les banques pour améliorer l’accès au crédit des PME, investir dans les infrastructures pour renforcer la compétitivité et développer des solutions de financement innovantes », a-t-il expliqué.
Le travail de la Société financière internationale sur l’accès au financement s’étend également à la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales – notamment pour les agriculteurs – via des solutions AgTech.
Cheick-Oumar Sylla rappelle à ce propos que l’IFC a récemment « collaboré avec Bank Al-Maghrib pour améliorer la résilience agricole et l’inclusion financière en rendant les outils numériques et les services financiers adaptés plus accessibles aux petits exploitants agricoles ».
En plus de soutenir le développement des secteurs de l’énergie solaire, de l’eau, de l’hydrogène vert, qui sont des priorités stratégiques communes, ainsi que les secteurs du textile et pharmaceutique, l’institution soutient en parallèle « des réformes clés du secteur privé pour améliorer le climat des affaires et des projets PPP stratégiques, notamment le terminal GNL qui sera développé à Nador ».
Enfin, l’organisation fournit des services d’investissement et de conseil aux champions marocains pour leur expansion nationale mais aussi dans les pays d’Afrique subsaharienne.
D’après Cheick-Oumar Sylla, l’année dernière, l’Institution a atteint un niveau d’investissement sans précédent au Maroc avec près de 1,3 milliard de dollars investis dans divers secteurs, précisant que «quatre de ces investissements étaient en fonds propres».
Alain Bouithy









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