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L’exercice est pour le moins délicat au moment où les Etats-Unis recentrent leur diplomatie sur l’Asie: Washington doit donner des gages sans faille de son soutien politique et militaire au Japon, son principal allié régional, sans pour autant froisser la puissante Chine avec laquelle les USA ont de gros intérêts politiques mais aussi économiques et financiers. Avant d’arriver au Japon, que Washington considère comme le socle de sa stratégie asiatique dite du «pivot» et où sont maintenus près de 50.000 soldats américains, Joe Biden a déclaré que les Etats-Unis sont «profondément préoccupés» par la «zone d’identification aérienne» décrétée le 23 novembre par Pékin au-dessus de la mer de Chine orientale, décision qui a provoqué de vives tensions avec le Japon et ravivé la crainte d’un incident armé.
Au Japon, «je veux réaffirmer la force de notre engagement et de notre alliance, ainsi que l’importance de s’abstenir de toute action qui pourrait saper la paix, la sécurité et la prospérité dans la région», a encore déclaré le vice-président américain.
Début octobre, les chefs américains de la diplomatie et de la défense, John Kerry et Chuck Hagel, étaient déjà venus rassurer Tokyo sur la solidité de leur alliance militaire. John Kerry avait notamment rappelé que le traité de défense mutuelle américano-japonais s’appliquait aux îles Senkaku, le petit archipel inhabité de mer de Chine orientale au coeur des tensions sino-japonaises.
Washington a pour sa part adressé un signal très clair à Pékin en envoyant deux bombardiers B-52 non armés traverser la zone.
Pékin n’a toutefois pas ouvertement protesté, se contentant d’affirmer avoir suivi ce vol de bout en bout et préférant concentrer ses attaques sur le Japon voisin. Avant de rencontrer M. Abe hier après-midi, M. Biden s’est entretenu avec le vice-Premier ministre Taro Aso, et a été reçu en audience par le Prince héritier Naruhito. Selon la Maison Blanche, il devait également aborder avec M. Abe le dossier du TPP. Les Etats-Unis, qui mènent les discussions, veulent arracher un accord d’ici à la fin de cette année pour ce partenariat de libre-échange trans-Pacifique qui regroupe 12 pays, dont le Japon depuis quelques mois, mais pas la Chine.