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Le stade Metalist de Kharkiv et ses 40.000 spectateurs, où le champion d'Ukraine est exilé depuis l'an dernier en raison du conflit, a beau être à 250 km de Donetsk, le Shakhtar y est comme à la maison, et ça se voit.
Déjà vainqueurs en poules de Feyenoord (3-1), Naples (2-1) et même Manchester City jusqu'alors invaincu (2-1), les Ukrainiens accrochent le scalp d'un autre "gros" européen, grâce à une seconde période somptueuse alors qu'ils étaient menés au score.
"Mon équipe a tout ce qu'il faut pour jouer 90 minutes, à haut niveau, donc les erreurs que nous avons faites ont été mentales", a fulminé Eusebio Di Francesco, l'entraîneur romain.
Les Romains ont en effet été submergés en seconde période par la formation de Paulo Fonseca et son quatuor offensif Bernard-Taison-Marlos-Ferreyra, à l'image des deux buts spectaculaires marqués par Ferreyra puis Fred.
"La seule raison pour laquelle nous ne gagnons pas avec une plus grande marge, c'est la performance brillante du gardien romain", a lancé Paulo Fonseca, l'entraîneur du Shakhtar.
Mais les héros sont bien ukrainiens. Comme en 2011. A ce même stade de la compétition, le Shakhtar avait écoeuré la Roma, 6-2 en score cumulé des deux rencontres. Depuis cette édition, Donetsk n'a plus jamais atteint les quarts de C1... Un clin d'œil de l'histoire ?