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Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette audience, l'avocat de la partie marocaine, Ralph Boussier, a indiqué que les enregistrements, dont le premier d'une qualité moyenne et les deux autres d'une excellente qualité, établissent de façon «incontestable» l'opération de chantage, qualifiant de «maîtres chanteurs» les deux journalistes français.
Après cette décision de la Cour, «nous allons passer aux choses sérieuses», a-t-il souligné, notant qu'outre les enregistrements, les deux journalistes ont été arrêtés avec chacun 40.000 euros en poche et ont signé un document reconnaissant qu'ils sollicitaient deux millions d'euros pour arrêter de «nuire systématiquement au Maroc par leurs écrits et actions».
Interrogé sur un éventuel recours des avocats des deux journalistes, Me Boussier a estimé que «ça va être compliqué pour eux de trouver matière à soutenir un pourvoi en cassation», expliquant que les enregistrements sont des pièces à conviction et non des actes de procédures que chacune des parties peut utiliser largement.
Le journaliste français Eric Laurent avait contacté le Cabinet Royal pour annoncer qu'il se préparait à publier, avec Catherine Graciet, un livre sur le Maroc, mais qu'il était prêt à y renoncer en échange de trois millions d'euros.
Après une première réunion entre le journaliste et un avocat représentant la partie marocaine, le Royaume du Maroc a décidé de déposer une plainte auprès du procureur à Paris. Une nouvelle réunion avec le journaliste français a été organisée sous le contrôle de la police et du parquet au cours de laquelle les propos d'Eric Laurent ont été enregistrés et des photos ont été prises.
Au cours d'une troisième réunion tenue, sous le contrôle de la police, des sommes d'argent ont été remises aux deux journalistes, qui les ont acceptées et signé un document dans lequel ils s'engagent à ne plus rien écrire sur le Maroc.








