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La contribution de l’activité touristique pour l’amélioration de l’économie locale est un poids non négligeable. Surtout lorsqu’on évoque les potentialités culturelles, naturelles et écologiques de la région. Ce qui nécessite la mise en valeur de ce patrimoine touristique pour que la région ait plus de visibilité. Dans ce cas, il est impératif de diversifier l’offre pour éviter tout risque probable qui empêcherait le développement du tourisme dans la région.
En ce qui concerne l’offre touristique, les produits présentés sont multiples et axés en grande partie sur le balnéaire (Plage Blanche et Sidi Ifni) et les oasis (Tighmert et Taghjijt). Pour Taghjijt, il y a un manque d’unités d’accueil et de stratégie de communication plus performante. Quand on parle de communication, on remet en question dans un premier lieu le rôle des pouvoirs publics et surtout son représentant, à savoir le CRT, qui est chargé de la promotion.
A titre d’exemple, la mauvaise signalisation relative au site historique d’Adrar Zerzm à Taghjijt. Il est indiqué sur un panneau, pourtant il est introuvable (nous sommes allés à Taghjijt pour le découvrir en suivant les indications du CRT mais en vain). Nous les habitants de la région, nous n’avons pas pu le repérer. Que dirions-nous d’un touriste étranger?
N’oublions pas les BIT (Bureaux d’information touristique) qui sont absents et fermés toute l’année, ce qui renforce l’inexistence d’une stratégique. Le rôle des élus est également mis en question.
Quant à la demande, elle est diversifiée, grâce à l’attractivité de la région (on compte sur le découpage administratif et non sur la division touristique des 8 territoires, si l’on le fait, on doit parler d’un territoire dénommé Sous Sahara Atlantique). La région accueille des touristes qui cherchent le balnéaire ou l’écotourisme ou encore le culturel. Ce sont toujours les mêmes nationalités qui fréquentent cette zone (française, espagnole et anglaise), ce qui exige davantage d’efforts pour cibler d’autres clientèles (la cible chinoise par exemple).
A l’ère de la révolution technologique, le touriste devient de plus en plus exigeant et cherche les meilleures destinations. Grâce à Internet, il peut comparer facilement les offres. Pour cela, les intervenants sont appelés à redoubler d’efforts pour décliner la destination compétitive qui pourra se positionner sur le plan national et international.