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L’avocate a également évoqué un autre aspect polémique de la procédure menée pour enquêter sur cette affaire. Elle a, en effet, dit être surprise que la première vidéo des faits ait été diffusée et que le tribunal ne l’ait reçue que 14 jours après le drame « alors que lorsqu’il s’agit d’un fait qui constitue un délit, la loi dispose qu’il faut le présenter à la justice dans un délai ne dépassant pas 72 heures», a-t-elle souligné. Et d’ajouter que la défense ne rencontre pas seulement des difficultés à Sebta en ajoutant que le tribunal a déjà délégué une commission rogatoire au Maroc pour avoir des informations sur les autopsies effectuées sur les cadavres des immigrés ayant été trouvés par les autorités marocaines, mais il n’a reçu aucune réponse à sa requête.
A noter que ce drame avait provoqué un tollé en Espagne. Les partis de l’opposition notamment le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et la Izquierda Unida (la Gauche unie) avaient exigé que le ministre de l’Intérieur et le directeur de la Guardia civil assument la responsabilité politique de ce drame et partant présentent leur démission.
Quelques mois après le drame, le chef de la Guardia civil à Sebta, Andrés López García, a été «puni» pour sa responsabilité dans cette tragédie humaine. Il a été muté à Séville pour avoir « occulté » le fait d’avoir utilisé des balles contre les immigrés qui tentaient ce jour-là d’entrer à la nage au préside occupé. 15 parmi eux avaient trouvé la mort par noyade. Les autres Subsahariens qui survécurent à ce drame, avaient accusé directement la Guardia civil espagnole d’avoir tiré sur eux, causant ainsi la panique et, partant la tragédie.