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Intervenant lors de cette rencontre, organisée du 2 au 4 décembre au siège de l’ONU, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou, a souligné que le Maroc a développé une approche "méthodologique sophistiquée" qui considère les indicateurs non comme un produit final, mais comme des "instruments de réflexion" et des leviers d’action pour les politiques publiques.
Grâce à une "méthodologie participative", a expliqué M. Benalilou, le Royaume a élaboré une approche nationale “multidimensionnelle” fondée sur l’écoute scientifique - à travers des enquêtes de terrain -, la mise en place d’un baromètre de confiance dans les institutions, l’analyse structurelle via des cartographies sectorielles des risques, ainsi que la combinaison de données quantitatives et d’analyses qualitatives.
Sur le plan méthodologique, l’INPPLC recommande d’établir des partenariats avec les institutions spécialisées en matière de statistiques et de recherches, afin de garantir la rigueur scientifique des résultats, la pertinence des indicateurs et la fiabilité des modèles statistiques adoptés, a-t-il indiqué lors de cette conférence co-organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’Académie internationale de lutte contre la corruption (IACA).
La conférence réunit décideurs politiques, experts, universitaires et acteurs de la société civile afin d’échanger expériences, bonnes pratiques et innovations en matière de mesure de la corruption et d’évaluation de l’efficacité des politiques anti-corruption.
Le président de l’INPPLC a également souligné l’importance de la coopération internationale en tant que “pilier essentiel” de la lutte contre la corruption.
"L’élaboration d’indicateurs nationaux complets ne saurait constituer une réalisation isolée, ni être imposée comme un produit fini”, a-t-il affirmé, ajoutant qu’elle doit être “construite par une négociation scientifique et une approche systématique qui transforme l’indicateur en un langage commun de dialogue entre les systèmes, et non plus seulement entre les rapports".
Par ailleurs, M. Benalilou a estimé que l’intelligence artificielle, l’analyse des mégadonnées et la capacité à détecter des signaux provenant de sources indépendantes ou des plateformes de médias sociaux sont désormais des "outils essentiels pour anticiper les risques et comprendre les schémas de corruption".










