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Ces réunions s’inscrivent dans le cadre d'une série de consultations et de séances d’écoute, que tient l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la Haute teneur de la Lettre Royale adressée au chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille. Dans une déclaration à la presse au terme de cette réunion, le premier vice-président du MUR, Rachid El Adouni, a indiqué que les suggestions présentées par le mouvement visent à parvenir à un Code qui traite les problématiques actuelles de la famille marocaine. La vision du mouvement couvre un ensemble de sujets portant essentiellement sur le renforcement de la cohésion familiale, a-t-il précisé, insistant sur l'importance de promouvoir le rôle des institutions dédiées au développement social.
De son côté, Khadija Hanaa El Amrani, membre du groupe "Libertés Fondamentales au Maroc", a relevé que le chantier de révision du Code de la famille représente une "révolution pour l'ensemble des acteurs de la société civile, visant à consolider les acquis instaurés par le Code depuis son adoption".
Elle a, en outre, indiqué que les propositions réformatrices présentées par le groupe s'appuient sur les principes fondateurs de la nation marocaine, dans le but de renforcer la protection des enfants, des femmes et de la famille dans son ensemble.
Dans la Lettre Royale adressée au chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille "doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable", notant que "la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale".










